Dans la parabole de la brebis perdue, le berger la cherche avec une grande application, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée (Mt 18:12,13). Son amour et son dévouement sont une image de l’amour et de l’activité infatigable du Seigneur aujourd’hui pour ramener dans le droit chemin un racheté égaré. La joie de notre bon berger est grande quand un chrétien retrouve la communion avec lui.

Immédiatement après cette parabole, chaque croyant est invité à s’occuper de son frère qui pèche contre lui. Vais-je le laisser, ce frère égaré, avec le poids de sa faute? Non, si je l’aime vraiment, je me mets en route, comme le bon berger, pour le retrouver.

Cela signifie que je prie pour être capable de lui parler avec amour, et non pour revendiquer mon bon droit, mais le gagner et lui permettre d’être délivré ainsi de son péché. Pas question de dire: Suis je, moi, le gardien de mon frère?, car nous sommes responsables les uns des autres. Quand Caïn a répondu effrontément à l’Éternel par cette question, il vient de tuer son frère. Son manque d’amour et sa jalousie l’ont conduit au meurtre. Un chrétien peut malheureusement en arriver aussi là, s’il est jaloux. Il peut «tuer» un frère par sa langue ou sa plume en insinuant toutes sortes de médisances ou de calomnies contre lui.

Il peut arriver aussi que je me rende compte du péché d’un frère. Vais-je me détourner pour ne pas être impliqué dans une situation pénible? Non, par amour pour mon frère, je m’enquiers avec tact auprès de lui de la réalité des faits, pour lui apporter les soins nécessaires.

Frères, sœurs, ayons un réel intérêt les uns envers les autres: Même si un homme s’est laissé surprendre par quelque faute, vous qui êtes spirituels, relevez un tel homme dans un esprit de douceur, - prenant garde à toi-même, de peur que toi aussi tu ne sois tenté (Ga 6:1).