* JESUS REVIENT *

Jésus, né au milieu d’Israël, son peuple, s’est présenté à lui comme le Messie annoncé par les prophètes. Loin de recevoir le témoignage des Écritures, loin de reconnaître l’origine divine des miracles de grâce que Jésus accomplit, les chefs du peuple s’unissent pour se débarrasser de celui qui dénonce leur conduite.

Par crainte du peuple, ils souhaitent laisser passer la fête de Pâque, mais la volonté divine est tout autre. Aussi, au moment choisi par Dieu, Jésus se laisse prendre par les soldats et les gardes envoyés par les religieux juifs.

Ceux-ci sont tellement pressés d’en finir qu’ils ne respectent pas leurs propres règles juridiques et qu’en l’espace de quelques heures, ils procèdent à trois comparutions de Jésus. Or, ils auraient dû tenir compte des délais et des procédures pour convoquer des témoins à charge et à décharge, ne pas siéger de nuit, prévoir un avocat, etc.

1. Jésus est d’abord amené, lié, chez Anne qui n’est plus souverain sacrificateur en titre, mais qui conserve une certaine autorité (Jn 18:13). Anne l’interroge, mais Jésus lui fait remarquer qu’il devrait s’enquérir de sa doctrine auprès des nombreuses personnes qui ont écouté son enseignement dans le temple et ailleurs.

2. Puis Jésus est conduit, toujours lié, devant Caïphe, le souverain sacrificateur en titre (Mt 26:57-68). Des faux témoins se présentent, mais leurs accusations ne concordent pas. Jésus se tait jusqu’au moment où Caïphe lui ordonne de déclarer s’il est le Christ, le Fils de Dieu. La réponse affirmative du Seigneur constitue un blasphème aux yeux de tous et leur permet de se passer de témoins. Coups et crachats s’abattent alors sur notre bien-aimé Sauveur.

3. Enfin, au matin, Jésus est conduit devant le sanhédrin, le tribunal juif réuni officiellement. Ses membres n’ont pas de peine à confirmer la décision déjà prise de mettre Jésus à mort (Mt 27:1,2). Il ne s’est pas passé plus de 12 heures pour que Jésus soit indignement condamné à mort pour blasphème.

Quelle honte pour les responsables d’Israël d’avoir osé déclarer coupable celui qui, durant plus de trois années, avait semé tant de bénédictions en actes et en paroles! Quelle dignité dans l’attitude du Fils de l’homme qui endure tout!