Abraham à Guérar ( Plaire au Seigneur )
Abraham s’en alla de là au pays du midi, et habita entre Kadès et Shur, et séjourna à Guérar. Et Abraham dit de Sara, sa femme: Elle est ma sœur. Et Abimélec, roi de Guérar, envoya, et prit Sara.Ge 20:1,2
Plus de vingt ans ont passé depuis le récit évoqué hier. Abraham est dans le pays de Canaan; il vient d’intercéder avec une foi admirable pour Sodome (Ge 18:23-33) et, grâce à son intervention, Lot n’est pas mort lors de la destruction de cette ville pécheresse.
Abraham part maintenant pour séjourner à Guérar. Et l’histoire semble se répéter: Abraham demande de nouveau à Sara de dire qu’elle est sa sœur et le roi de Guérar a l’intention de la prendre pour femme. Dieu intervient en frappant de stérilité toute la famille du roi et l’avertit par un songe qu’il va mourir s’il exécute son projet. À juste titre, ce dernier reproche à Abraham de l’avoir trompé et il lui rend Sara.
Les récits sont parallèles, mais la situation est ici plus grave:
- Abraham a déjà eu une expérience du même type, mais cela ne l’empêche pas de redemander à Sara de se comporter selon le pacte qu’il lui avait proposé au début de leur entrée en Canaan (v. 13). Nous retombons souvent dans les mêmes travers, à notre honte. Pour autant, ne
soyons pas découragés:
Le juste tombe sept fois et se relève
(Pr 24:16). Le pardon de Dieu est sans limite pour qui sait reconnaître ses fautes. - Dieu vient d’annoncer à Abraham que Sara va être enceinte de l’héritier tant attendu. Laisser sa femme à Abimélec pourrait introduire un doute sur la paternité du futur bébé. C’est pourquoi le
texte précise que le roi n’a pas eu de rapports avec elle (v. 4, 6, 16).
- Enfin, alors que leur enfant va bientôt naître, les relations entre Abraham et Sara ne sont pas encore bien claires. Mais Dieu permet que ce vieux problème soit réglé juste avant la naissance d’Isaac (21. 1). Pour s’épanouir, tout enfant a besoin d’un père et
d’une mère qui tiennent leur place, sans ambiguïté.
Peut-être, dans notre relation de couple, existe-t-il des points obscurs, non réglés depuis longtemps, soit entre nous, soit avec Dieu, et dont nos enfants pourraient souffrir. N’attendons pas que des tiers soient obligés de les mettre en évidence et réglons-les sans attendre devant Celui qui veut la prospérité de nos familles.
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