* JESUS REVIENT *

Vanité des vanités, dit le prédicateur ; vanité des vanités ! Tout est vanité. Quel profit a l'homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ? (Ecclésiaste 1:2-3)

S'il n'était lu dans l'éclairage du Nouveau Testament, l'Ecclésiaste serait un livre désespérant.

Le livre de l'Ecclésiaste décrit la fragilité de la vie, encourage à se remettre en question et balaie tous les appuis humains. Il nous rappelle ce qu'est le monde sans relation avec Dieu. Un monde sans repère pour l'homme, sans réponse au besoin profond de bonheur inscrit en lui. L'homme ne peut trouver en lui-même les ressources pour être vraiment heureux car il ne peut pas s'améliorer. Surtout, il ne peut pas triompher de la mort. Alors tout ce qu'il recherche n'est que trompe-l'oeil, marqué par la vanité, une poursuite vide et sans espoir.

L'Ecclésiaste, clairvoyant et réaliste, enlève les illusions. Il perce l'apparence des choses pour nous montrer la réalité. Son actualité est brûlante. En effet, aujourd'hui plus que jamais, les hommes vivent pour l'apparence, pris sans réfléchir dans le tourbillon des informations, de la technique et des plaisirs. Une société qui refuse Dieu ne peut qu'aboutir à la perte de sens, à l'ennui, au dégoût... et à la destruction.

Le Nouveau Testament nous fait ressentir le contraste entre notre part comme chrétiens et celle que décrit l'Ecclésiaste. Le Seigneur Jésus veut transformer nos vies, nous donner une joie permanente et complète qui trouve sa source et son but en Dieu. Même la mort a perdu son effet terrifiant. L'avenir n'est plus l'inconnu, mais l'espérance "d'être avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur" (Philippiens 1:23).