Lecture : 1 Jean 2/7 à 11, 3/11, 3/18 et 3/23

 

Beaucoup disent de nos jours : « L’amour ne se commande pas ; on aime ou on n’aime pas, que voulez-vous, c’est ainsi, on n’y peut rien ». Erreur que cela ! Tenir ce genre de langage pourrait être une manière élégante de se débarrasser du devoir d’amour.

Dieu nous ordonne l’amour, c’est le premier commandement (Matthieu 5/43 et 44). Les lectures proposées nous le disent et Jésus le souligne fortement en termes très clairs :

« …ce que je vous commande, c’est de vous aimer » (Jean 15/12 et 17).

Par sa grâce et l’aide du Saint-Esprit, nous pouvons lui obéir. Fuyons cependant le sentimentalisme charnel et aimons de façon pratique. Combien de personnes peuvent pleurer à chaudes larmes, le cœur bouleversé devant le film émouvant d’une histoire inventée de toutes pièces, ou face aux malheurs d’un chien ou d’un chat et demeurer insensibles en présence de toute misère humaine. Cela frise la perversion sur le plan des sentiments.

Aimons de cet amour qui est le prolongement ou la manifestation de la nature divine en nous : amour qui a trouvé son apogée au calvaire, dans la mort de Jésus, amour qui donne et se donne sans mesure, amour qui vient d’un cœur rempli des « sentiments de

Jésus-Christ ».

C’est à l’expression de cet amour que le monde connaîtra que nous sommes disciples de Jésus (Jean 13/35).