* JESUS REVIENT *

Évodie et Syntyche sont deux croyantes de l’assemblée à Philippes. Elles ont collaboré avec l’apôtre Paul et d’autres chrétiens pour propager l’Évangile. Comment? Nous ne le savons pas, mais il y a tant de manières pour une chrétienne de servir le Seigneur dans ce sens: hospitalité, visites, entretien avec d’autres femmes, enseignement des enfants.

Un différend a surgi entre ces deux croyantes. Il est assez sérieux pour que Paul en entende parler. Quelle tristesse de voir deux enfants de Dieu ne plus s’accorder dans le service pour le Maître! Évodie était sûre d’avoir raison et Syntyche convaincue de n’avoir pas tort… et voilà l’impasse. De tels différends perturbent l’église locale. C’est probablement ce qui conduit l’apôtre, dès le chapitre 2, à aborder avec tact ce qui pouvait entraver le fonctionnement de l’assemblée à Philippes; il exhorte les frères et les sœurs à rechercher une même pensée, celle de Christ (Php 2:1-11).

Sans user de son autorité, mais avec délicatesse, Paul invite Évodie et Syntyche à regarder vers le Seigneur pour unir leurs pensées, seul remède efficace à leur mésentente.

Une telle disposition aplanit toujours les différends qui peuvent surgir dans la vie collective des croyants. Cela ne signifie pas que nous soyons des robots, ni que nous devrions adopter systématiquement toutes les vues des autres par souci de paix, mais si nous vivons dans la communion avec Dieu et avec le Seigneur, notre communion les uns avec les autres en découlera naturellement (1Jn 1:7).

L’apôtre Paul demande à l’un de ses compagnons - peut-être Épaphrodite - qui avait travaillé avec Évodie et Syntyche, de les aider à résoudre ce conflit: Aide… (celles) qui ont combattu avec moi dans l’évangile, avec Clément aussi et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie (Php 4:3). Encore fallait-il que cette médiation soit conduite avec tact et qu’elles l’acceptent!

Sommes-nous disposés à recevoir, de la part du Seigneur, cette aide si bénéfique d’une tierce personne? Soyons toujours prêts à écouter un frère ou une sœur au jugement mûr.