APPRENDRE A FAIRE FACE A LA SOUFFRANCE AVEC DIGNITE. ( De Graines de Foi PASTEUR J C ROCA )
«Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée.» 1 Pierre 4 :1-6
- La problématique de la souffrance a toujours suscité bien des questions. - Elle est présente partout et existe aussi dans la vie du chrétien, ce qui n'est pas sans créer des interrogations particulières. –
La souffrance prouve-t-elle la non-existence de Dieu ? Son manque d'amour ? Est-elle toujours en relation avec une faute ou un manque de foi ?, est-elle une anomalie qui n'a pas sa place dans la vie chrétienne victorieuse ? –
Il est évident qu'il faut rejeter toute doctrine qui prétendrait évincer la souffrance de la vie chrétienne en vaccinant contre elle les croyants qui seraient ainsi immunisés à son égard.
Il faut malheureusement remarquer que le milieu chrétien peut parfois devenir dur et impitoyable à cause de toutes sortes de jugements et de suspicions qui planent sur ceux qui souffrent et dont la foi est, à tort, remise en question. –
La souffrance n'est pas «une vue de l'esprit» qu'il faut nier. Dieu l'a même intégrée à son plan de salut et au principe de la sanctification. - La souffrance affecte la relation avec les autres, Il faut faire face aux commentaires divers, curiosité, voyeurisme hyper spiritualité.
- Il faut aussi faire face à toutes sortes de fausses conceptions, ayant l’apparence de la spiritualité mais n’ayant rien de spirituel. - La souffrance rapproche de Dieu : cependant ce n’est ni obligatoire, ni systématique. - La souffrance purifie toujours : mais il en est pour qui elle a été une occasion de chute.
- La souffrance vient du diable et du péché : c’est un raccourci qui ne résout rien quand il est utilisé sans un minimum d’explications et de nuances et dire cela augmente la souffrance de celui qui souffre.
- Cependant Dieu est capable de secourir ceux qui souffrent et c’est là aussi là que parfois, chacun voulant aider son prochain, ce qui est bien, ne sait pas toujours ce que sont les limites du droit d’ingérence dans la vie des autres et la bonne volonté de ceux qui veulent bien faire ne suffit pas.
Les clés du courage qui confère de la dignité. - Le plus grand besoin qui soit nécessaire à ceux qui souffrent est le courage. - C’est alors qu’il faut se fortifier par la parole de Dieu. - Il s’agit d’accepter sans se résigner, d’endurer, d’affronter avec courage.
- Elles consistent surtout à puiser nos ressources en Dieu. - Jean 16/33 : Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. - Jésus a lui-même souffert avec courage et dignité mais il ne s’est pas abandonné au victimisme.
Il est resté exemplaire, Il n’a pris personne en otage et il n’a pas cherché à manipuler les autres, sous le prétexte qu’il souffrait. La prière, car la souffrance oblige à puiser dans ses réserves. - Jacques 5/13 : Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques.
- Par contre l’exhortation, vraie quant à son fond, qui consiste cependant à dire maladroitement « y a qu’à prier… » peut avoir l’effet le résultat inverse de celui qui en était attendu, car la personne qui reçoit cette parole peut supposer qu’elle est accusée de manquer de foi et de prière, ce qui va greffer à sa situation soit de la culpabilité soit de la révolte et du rejet.
- Il faut bien admettre que c’est parfois difficile de prier quand on souffre ! La foi qui consiste à s’en remettre à Dieu.
- S’en remettre à Dieu n’est ni de la passivité ni de la résignation. - Mais cette attitude repose aussi sur la certitude que les épreuves concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Romains 8/28 : Nous savons du reste que les intentions bienveillantes de Dieu sont à l’origine de tout ce qui nous arrive… (Parole vivante)
- Le Saint Esprit soutient ceux qui cherchent le Seigneur. Il peut même communiquer un charisme de circonstance par rapport à l’épreuve, c’est le don de foi.
- Le risque d’abandonner la foi, de tomber dans l’amertume, l’impatience ou l’irritation existant bel et bien, il en triomphera parce que le Seigneur à le pouvoir de le faire tenir debout, mais aussi parce que, de son côté, il a tout fait pour se maintenir.
- Christ à connu largement la gamme des souffrances d'avoir à vivre dans un corps physique, faim, soif, fatigue et douleurs. Il a aussi connu des souffrances de nature psychique, angoisse, tristesse.
Il n'a pas évité les souffrances spirituelles dues à l'oppression des tentations et des combats afin de ne jamais pécher. Christ notre modèle en tout repos - Quand nous sommes invités à regarder à Christ qui a souffert dans la chair, cela souligne que nous devons nous attendre aux mêmes sortes de souffrances.
- Nous devons aussi chercher à réagir d'une manière semblable à la sienne, en comptant sur Dieu. - «Il vous a laissé un exemple afin que vous suiviez ses traces» (1 Pi 2/21). - Suivre ses traces ne consiste pas à chercher à l'imiter d'une manière charnelle. Il s'agit plutôt de le suivre dans ses attitudes spirituelles.
- Quoique Fils de Dieu, il a été obligé d'apprendre l'obéissance dans une école de souffrance» (Héb 5/7, Parole vivante). - Les traces du Seigneur sont des traces de soumission, de prière intense et de foi («Quelqu'un est-il dans la souffrance, qu'il prie» Jac 5/13).
- La souffrance n'est pas un but en soi. Souffrir pour souffrir n'est pas une vertu chrétienne. - Enfin nos souffrances ne peuvent pas nous sauver ou expier nos péchés mais le chrétien à des buts pour l'accomplissement desquels il doit être prêt à souffrir.
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