* JESUS REVIENT *

“Tu m’as si souvent montré Ton amour et Ta fidélité, à moi Ton serviteur. Je ne le mérite pas…” Gn 32. 11

 

 

J

acob, le petit-fils d’Abraham était en marche vers le pays de Canaan qu’il avait quitté précipitamment des années auparavant. Il était devenu riche et une vaste famille ainsi que d’immenses troupeaux l’entouraient. Seulement voilà, Esau? avait juré de se débarrasser de ce frère qu’il détestait pour lui avoir dérobé ses droits de fils aîné. Jacob se demandait avec anxiété comment Esau? allait le recevoir et s’il allait se venger dès qu’il arriverait en Canaan. C’est alors qu’il s’isole dans la présence de Dieu et s’adresse à Lui avec beaucoup d’humilité : “Tu m’as si souvent montré Ton amour et Ta fidélité, à moi Ton serviteur. Je ne le mérite pas. En effet, quand j’ai traversé le fleuve Jourdain, j’avais seulement mon bâton. Maintenant, je reviens avec ces deux groupes” (Gn 32. 11). Jacob reconnaît que lui, le fourbe, ne méritait pas la faveur de Dieu à son égard. Certes, il avait travaillé très dur pendant de longues années pour acquérir les richesses qui étaient les siennes aujourd’hui, mais si Dieu n’était pas intervenu à maintes reprises, il n’aurait pas pu réussir de manière aussi flagrante (Lisez Gn 30). Le vrai leader se reconnaît d’abord à son humilité. Si Dieu l’a placé dans une telle position, c’est avant tout une faveur divine, pas une promotion basée sur les qualités ou les efforts du leader. Notez comment Jacob exprime son humilité : en comparant ce qu’il avait à sa disposition lorsqu’il s’est enfui de Canaan à ce qu’il possédait en y revenant. D’un côté, un simple bâton de berger, de l’autre, une grande famille, de vastes troupeaux et de nombreux serviteurs. Une leçon pour nous aujourd’hui : quand nous exprimons notre reconnaissance à Dieu, pensons à revenir en arrière pour comparer ce que nous sommes aujourd’hui à ce que nous étions au début de notre marche avec le Seigneur !