* JESUS REVIENT *

 

JACQUES 1.13‑15

Aussi longtemps que nous vivrons, nous serons tentés. L’aspect et l’intensité des tentations changeront, mais nous n’atteindrons jamais un degré de spiritualité tel que nous n’aurons plus à nous tenir en garde contre elles. Satan est toujours prêt à exploiter nos faiblesses et notre égoïsme dans le but de nous éloigner de Dieu.

Jacques affirme que « chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise » (v. 14). Le problème a donc sa source en nous; notre chair nous incite à penser, à dire ou à faire ce qui est contraire aux normes saintes de Dieu. Il n’est pas péché d’être tenté, mais il est péché de céder à la tentation. À force de réfléchir à ce qui nous tente, nous permettons à cette idée de s’ancrer dans notre esprit et de grandir, jusqu’au moment où nous devons prendre une décision à son sujet.

Ne croyons pas que nous pouvons nous abandonner à nos réflexions pécheresses aussi longtemps que nous n’agissons pas. Jésus a déboulonné ce concept dans son Sermon sur la montagne : il a ajouté les pensées du cœur aux actions interdites par la Loi (Mt 5.21‑48). Tout ce qui ne respecte pas les standards de sainteté de Dieu ne saurait s’inscrire dans le cadre de sa volonté pour nous (v. 48).

Les tentations ont d’humbles débuts. Nous pourrions présumer qu’il importe peu de leur céder, mais quand nous y succombons, le péché gagne en force tandis que notre résistance s’affaiblit. Nous pourrions désespérer d’échapper à cette spirale descendante, mais Dieu nous présentera une issue si nous le prions (1 Co 10.13).