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 E MOT, «Cependant», est important. Comme si, malgré toute la stupidité et l’ignorance qu’Asaph venait de confesser à Dieu, il n’y avait pas le moindre doute qu’il avait été sauvé et accepté, et que la bénédiction d’être continuellement en présence de Dieu lui était assurément acquise.
Pleinement conscient de son état de perdition, de la tromperie et de la bassesse de sa nature, il chante néanmoins, dans une glorieuse explosion de foi: «Cependant je suis toujours avec Toi.»
Cher croyant, il te faut prendre part à la confession d’Asaph, à sa prise de conscience, et dans un esprit semblable, t’efforcer de déclarer: «Cependant, puisque j’appartiens à Christ, je suis toujours avec Dieu!»
Le mot «toujours» implique plusieurs choses: toujours dans Ses pensées, c’est-à-dire qu’Il Se préoccupe sans cesse de ma situation. Toujours sous Son regard, car l’œil du Seigneur ne dort jamais, mais il veille perpétuellement à mon bien-être.
Toujours dans Sa main, de manière à ce que nul ne puisse m’en arracher. Toujours sur Son cœur, porté là comme un mémorial, tout comme le souverain sacrificateur portait le nom des douze tribus sur son cœur à jamais.
Tu penses toujours à moi, ô Seigneur. Je suis sans cesse l’objet des douces attentions de Ton amour. Tu réalises continuellement des œuvres providentielles en ma faveur. «Tu m’as inscrit comme un sceau sur Ton bras; Ton amour est fort comme la mort, les grandes eaux ne peuvent l’éteindre, et les fleuves ne le submergeront pas.»
Étonnante grâce! Tu me vois en Christ, et moi qui suis si impur, Tu me considères comme portant les vêtements de Christ. Je suis purifié par Son sang, et ainsi je suis accepté en Ta présence: c’est pourquoi je bénéficie sans cesse de Ta faveur, «je suis toujours avec Toi.»
Charles Spurgeon
Voilà la consolation de l’âme éprouvée et affligée: la tempête qui la secoue laisse enfin place au calme. «Cependant»: ô chrétien, répète ce mot en ton cœur, et saisis la paix qu’il procure. «Cependant je suis toujours avec Toi.»
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