Midi arrive et les ténèbres envahissent la scène. Dans cette obscurité, la colère de Dieu contre le péché accable le seul juste que la terre ait porté: Jésus expie les péchés de tous ceux qui se sont confiés en Dieu et de tous ceux qui regarderont à lui avec foi.

Après cela, Jésus, sachant que tout était déjà accompli, dit afin que l’Écriture soit accomplie: J’ai soif (Jn 19:28). Il constate que sa mission est entièrement terminée, il boit le vinaigre et déclare: C’est accompli. Puis dans un acte de pleine souveraineté, il remet à Dieu son esprit.

Le mot grec «tetelestai» traduit par c’est accompli était celui qu’on apposait, du temps de Jésus, sur une facture dont le paiement venait d’être effectué. Il signifie donc aussi «acquitté»: le montant de la facture, de la dette, ne sera plus jamais demandé.

Leur dette acquittée, tous les croyants sont délivrés de leurs péchés et de leur culpabilité. Ils peuvent être adoptés par Dieu comme ses enfants et devenir des membres du corps de Christ.

Acquittée aussi est la dette de tous ceux qui ont cru en Dieu, bien avant la croix, dans l’A.T. S’ils ont pu, déjà de leur vivant, invoquer l’Éternel et bénéficier de sa faveur, c’est parce que Dieu voyait par avance le paiement de leur dette par le sacrifice de son Fils.

C’est accompli: l’obéissance de Jésus, l’homme selon le cœur de Dieu, a été totale puisqu’elle est allée jusqu’à la mort de la croix. Dieu a été ainsi pleinement glorifié et tous ses plans peuvent se dérouler.