Vous aussi, vous portez en vous une épine ? Jésus comprend votre épine, quelle qu’elle soit.
Paul nous parle ici d’un problème qui lui fait l’effet d’une épine dans sa chair. Depuis deux siècles, les théologiens n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur ce que représentait cette épine : Paul était-il malade ? Éprouvé par la tentation ? Par l’opposition ?
En fait, peu importe : vous comprenez sûrement ce que Paul ressentait ! Une épine, c’est cette chose qui semble bien petite, mais qui en réalité vient prendre toute la place dans nos pensées.
Nos épines, ce sont les difficultés financières qui semblent s’acharner, ou la maladie qui nous étrangle, les disputes de couple qui se multiplient, c’est ce pardon que l’on n’arrive pas à donner, cette solitude dont on n’arrive pas à se défaire… Et comme une épine sous le pied, bien cachée, elle nous fait pourtant mal, parfois même très mal.
En tout cas, Paul devait être particulièrement tourmenté : il prie trois fois pour que Dieu le délivre de cette épine.
Vous aussi, vous portez en vous une épine ? Sachez que, même si elle semble insignifiante, même si elle n’est vue de personne d’autre, Jésus comprend votre épine, quelle qu’elle soit.
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, merci. Merci, parce que tu as été couronné de mes épines. Et comme à Paul, même dans mon indicible douleur, tu me murmures : "Ma grâce te suffit. Ma puissance se montre vraiment quand tu es faible." Amen !