Lecture : Psaume 27/8

Le roi David a une telle sensibilité spirituelle que, dans son élan d’amour pour l’Eternel, il perçoit l’appel que Dieu adresse à son cœur :

« Mon cœur me dit, de ta part, cherchez ma face ! »

Il sait que cette force intérieure qui le pousse à la prière est une sollicitation venant de Dieu. Aussi, il n’hésite pas à y répondre :

« Je cherche ta face, ô Éternel ! »

Il est conscient que là se trouve le vrai sens de la vie et il nous en fait part.

Bien plus tard, un homme a ressenti ce même élan du cœur. Corneille (Actes 10/1-2), officier romain occupant, un homme d’origine païenne, cherchait à plaire au Dieu d’Israël. Sa conviction était si forte qu’il avait entraîné dans la crainte respectueuse de Dieu toute sa maison :

famille, serviteurs, et même un soldat (verset 7).

Les juifs « rendaient de lui un bon témoignage » (verset 22).

Lorsqu’un ange le visite, à l’heure de la prière, il ne craint pas de raconter sa vision. Aussi, à l’écoute de Pierre, le messager de l’Evangile, Dieu, lui accorde la repentance et la vie ainsi qu’à toute la maison (Actes 11/18).

N’y a-t-il pas, dans nos journées, des moments où Dieu nous appelle à ses pieds, dans l’intercession ou la

méditation de sa Parole, plutôt que dans de vaines activités ?

Ils obtiennent la bénédiction de l’Eternel… ceux qui cherchent sa face (Psaume 24/5-6).