* JESUS REVIENT *

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Comment respecter l’autre ? ( Plaire au Seigneur )

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« Un frère offensé est plus difficile à gagner qu’une ville forte, et les querelles sont comme les verrous d’un palais. » Pr 18:19

« Les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère … Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. » Jn 8:3,6

L’auteur du livre des Proverbes, inspiré par l’Esprit de Dieu, signale, dans le premier verset cité, combien une vraie relation avec autrui est fragile. Si on le blesse - ce qui est une faute, même si elle est involontaire - ce frère se ferme à tout ce qu’on peut lui dire. D’ailleurs il nous est facile de constater pour nous-mêmes combien la porte de notre cœur peut être verrouillée dans certaines circonstances, même si publiquement nous manifestons le contraire.

Notre Seigneur nous montre un bel exemple de comportement, plein de respect, dans une situation complexe. Quand les chefs du peuple lui amènent une femme adultère (second verset cité), les dispositions intérieures de chacun sont très claires. Les pharisiens veulent éprouver Jésus (Jn 8. 6). Ils sont donc fermés à toute autre pensée. La coupable, sans doute terrorisée, doit être apaisée pour pouvoir entendre quelque chose. Jésus est face à des personnes accusatrices, entourées d’une foule. Son objectif est de parler à cette femme et de faire réfléchir ses accusateurs.

Ces derniers sont sûrs d’eux : les faits sont bien établis, et ils ont la loi de Moïse de leur côté. Jésus ne répond pas immédiatement à leur question, sa parole n’aurait pas été entendue. Il se baisse pour leur montrer qu’il ne cherche pas à les dominer.

Quand Jésus prend la parole, il ne conteste pas les faits ni la validité de la Loi, mais il interroge les scribes et les pharisiens pour savoir qui peut l’appliquer : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il jette le premier la pierre contre elle » (Jn 8. 7). On connaît la suite : ils se retirent l’un après l’autre. Jésus n’est pas entré dans leur jeu, ne les a pas provoqués sur leur terrain et les a amenés à réfléchir sur les compétences qu’il faut pour juger.

Quant à la femme adultère, elle reste devant celui qui seul pourrait la juger. Il lui parle avec miséricorde et l’invite à abandonner son état. Le cœur de cette femme peut s’ouvrir à la grâce.

En agissant ainsi, Jésus a respecté les uns et l’autre ; ce faisant, il a pu les rencontrer et parler à leur conscience. 



08/10/2016
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