Connaître le Christ d’aujourd’hui ...

« Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière » 2 Cor 5:16. A travers les évangiles, nous connaissons Jésus selon la chair. Ainsi, sa naissance est semblable à celle de tout bébé (Luc 2 : 6-7) : il est circoncis le huitième jour et il reçoit son nom, Jésus, puis est présenté au Seigneur (Luc 2 : 21-24). Il est ensuite emmené en Egypte par ses parents afin d’échapper à la mort (Mathieu 2 : 13-15), il se soumet à ses parents adoptifs (Luc 2 : 51), s’insère dans la vie sociale (Mathieu 26 : 20, Mathieu 11 : 19). Il lui est arrivé de se mettre en colère comme cela arrive à tous (Mathieu 21 : 12-13) ; il a éprouvé de la frayeur et des angoisses (Marc 14 : 33) ainsi que de la tristesse (Marc 14 : 34) ; il a prié pour lui-même (Marc 14 : 35,39), il a connu la contradiction, le jugement, la trahison, la douleur physique, la mort… Mais désormais, les disciples que nous sommes ne doivent plus penser à Christ selon la chair, c’est–à-dire dans son parcours terrestre, mais comme le Christ glorifié, vivant une vie céleste dans la présence de Dieu et restant en connexion avec nous par le Saint-Esprit. C’est précisément le Saint-Esprit qui révèle ce Christ pour que nous le connaissions (Philippiens 3 : 10-11). A deux reprises, le Père a déclaré de Christ qu’il était son Fils bien-aimé en qui il a mis toute son affection (Mathieu 3 : 17 et Mathieu 17 : 5). Par ces déclarations, il lui transfère ses propres attributs dont la principale application est la suivante : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8 : 36). Ce qu’il faut retenir : Christ a été souverainement élevé par Dieu et a reçu le nom qui est au-dessus de tout nom afin qu’en ce nom, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2 : 9-11).