* JESUS REVIENT *

En méditant sur l’ascension de Christ, remarquons d’abord le merveilleux équilibre de l’Écriture. Marc 16. 19 affirme l’humanité de Christ en disant qu’il a été “élevé dans le ciel”; ce même verset établit

également sa grandeur dans le fait qu’il “s’assit à la droite de Dieu”.

Le verbe traduit par “élevé” est employé encore quatre fois dans le Nouveau Testament pour indiquer comment le Seigneur Jésus a été “élevé” ou “reçu”; dans chacun de ces passages, il est à la forme passive pour souligner ce que Dieu a fait pour l’Homme Christ Jésus; le temps employé ici, en Actes 1, met également l’accent sur la durabilité des

résultats.

1. “Il fut élevé au ciel, après avoir donné, par l’Esprit Saint, des ordres aux apôtres qu’il avait choisis” (v. 2).

2. “Hommes galiléens, dirent-ils (les deux messagers célestes), pourquoi restez-vous ici, regardant vers le ciel ? Ce Jésus, qui a été élevé d’avec vous au ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en

aller au ciel” (v. 11).

3. “Le Seigneur Jésus allait et venait au milieu de nous, depuis le baptême de Jean jusqu’au jour où il a été

élevé au ciel d’avec nous” (v. 21, 22).

4. “Incontestablement, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a

été cru dans le monde, a été élevé dans la gloire” (1 Timothée 3. 16).

Le même verbe se trouve encore dans le livre des Actes : Pierre a vu “un objet… semblable à une grande toile” descendre du ciel, puis être aussitôt “enlevé vers le ciel” (Actes 10. 16). Ce que Pierre a vu dans son extase symbolise l’Église dans son origine et sa destinée céleste, comme associée dans sa nature à Christ glorifié ; c'est ce que traduit cette expression : “la Jérusalem d’en haut” (Galates 4. 26), en relation avec cette parole de Jean le Baptiseur: “Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous” (Jean 3. 31).