* JESUS REVIENT *

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Face à la violence ( Plaire au Seigneur )

Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit: À moi la vengeance; moi je rendrai, dit le Seigneur. Au contraire, si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s’il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, tu entasseras des charbons de feu sur sa tête. Ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien. Ro 12:19-21

La violence éclate de plus en plus facilement. Toutes les occasions sont bonnes pour se défouler en donnant libre cours à la violence qui se cache en tout homme. Une bonne éducation, une vie tranquille et un environnement favorable ont peut-être contenu cette violence. Mais ces trois «remparts» sont bien fragiles: l’insécurité augmente et la situation générale se dégrade. On entend dire, peut-être avec raison: «où est l’autorité?» ou «la répression ne fait qu’aggraver les choses», ou encore «on a trop longtemps laissé faire, il faut punir».

En fait, pour pouvoir appliquer un remède, il faut d’abord chercher la source du mal. Beaucoup accusent la société. Mais cette société est faite d’individus dont je fais partie! Il faut donc bien l’avouer, le mal est dans mon cœur. La preuve: quand je subis un tort, il y a souvent une pensée de vengeance qui me vient à l’esprit. Comme je suis bien élevé, je me retiens, mais suis-je vraiment prêt à pardonner au fond de moi?

Le moment peut venir où je n’ai plus de maîtrise de moi-même. Confronté à la violence d’autrui, violence peut-être verbale, je suis prêt à répliquer. Puis, si cette violence entre dans les faits, qui m’empêchera de me défendre physiquement? Et comme la meilleure défense, c’est l’attaque, l’engrenage de la violence est lancé.

Il y a une meilleure stratégie à employer, c’est la stratégie du chrétien. Elle comporte plusieurs aspects. D’abord, si la bagarre ne me concerne pas directement, je me retirerai: avant que la dispute s’échauffe, va-t’en (Pr 17:14). Si elle risque de mettre quelqu’un en danger, mon devoir est de m’interposer, mais avec sagesse, douceur et fermeté. Mais si c’est moi qui suis pris à partie, je ne répliquerai pas, laissant Dieu agir. Puisque la vengeance appartient à Dieu, je me garderai d’intervenir dans ce qui relève de lui. Et puis je dépasserai cette attitude de non-résistance envers un ennemi par la pratique du bien… pour le gagner à Christ.

 



03/03/2019
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