* JESUS REVIENT *

 

 

“Ils prenaient leurs repas ensemble dans leurs maisons et mangeaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur.” Ac 2. 46

L

a jeune église du premier siècle n’avait ni cathédrales, ni chaires, ni baptistères, mais elle avait les maisons de ses membres et leurs tables. Nous lisons sous la plume de Luc que les disciples de Christ se réunissaient “chaque jour, au temple et dans les maisons, et ne cessaient d’enseigner et d’annoncer la bonne nouvelle du Christ, Jésus” (Ac 5. 42). Pas étonnant que les responsables d’église aient eu à prouver leur valeur en faisant preuve de certaines qualités. En particulier “Il doit bien recevoir les gens qui viennent chez lui.” (1 Tm 3. 2). C’est là que se dévoile le génie du plan de Dieu pour la propagation de l’Evangile. Les chrétiens de la première génération venaient tous d’horizons et de cultures très différentes. Au moins quinze nationalités étaient présentes le jour de la Pentecôte. Les hommes et les femmes, les maîtres et les esclaves, les Juifs et les non-Juifs se retrouvaient tous ensemble pour entrer dans la présence de Christ. Nos églises reflètent-elles cela aujourd’hui ? Paul écrit : “Venez en aide à vos frères dans le besoin et pratiquez sans cesse l’hospitalité” (Rm 12. 13.). Or le mot hospitalité, en grec dans le texte original ,veut dire littéralement “aimer l’étranger”. Paul fait la différence entre “aidez vos frères dans le besoin” et “aimez l’étranger.” Et les premiers chrétiens comprenaient cela. Ils annonçaient la Bonne Nouvelle de Christ en apportant le plus simple des messages : celui de la Croix, en se servant de la plus simple des méthodes : en invitant des étrangers chez eux. Jésus n’appelle pas tout le monde à partir comme missionnaire aux confins du monde. Mais si vous avez une table et des chaises et quelques victuailles dans votre frigo, vous pouvez pratiquer le plus ancien des ministères de l’Eglise : l’hospitalité !