Finie et infinie ( Plaire au Seigneur )
Je vois des bornes à tout ce qui est parfait: Tes commandements n’ont point de limite.
Ps 119:96 (Segond, NEG)
La Bible a toujours constitué un mystère. Comment, dans une forme finie, c’est-à-dire un livre plutôt long mais au nombre de mots déterminé, le Dieu infini peut-il donner une révélation de lui-même? Le verset d’aujourd’hui nous aide à comprendre ce paradoxe. Il est tiré du plus long chapitre de la Bible, le Psaume 119, qui est tout entier consacré à mettre en valeur le prix de l’Écriture Sainte pour un fidèle et la joie qu’il peut y trouver.
Le premier vers met en évidence deux points:
- La Parole est parfaite. Même si elle nous parvient au travers de traductions toujours imparfaites, nous affirmons, d’après le témoignage de la Bible elle-même, que, dans son texte original, elle est parfaite, comme Dieu son auteur. Le fait que Dieu ait utilisé pour l’écrire des hommes imparfaits ne change rien à la qualité de sa révélation. L’Esprit de Dieu les guidait tout en respectant leur personnalité, leur style, l’état de leurs connaissances… Dans ce processus, il les a gardés de toute imperfection: c’est le vrai miracle de l’inspiration.
- La Parole est finie. En cela, elle est adaptée à notre nature de créature limitée. À la fin de la révélation, l’Esprit de Dieu prend bien soin d’avertir celui qui oserait ajouter ou retrancher à l’Écriture (Ap 22:18,19). N’attendons pas que l’Esprit «ajoute», donne de nouvelles prophéties ou de nouvelles révélations. Sa tâche est de nous aider à mieux comprendre les 66 livres bibliques qui sont la norme immuable et objective de notre foi.
Pour autant, ce que nous révèle la Bible
n’a pas de limite
, comme l’indique le psalmiste dans la seconde partie du verset. En effet, la Parole estvivante et opérante
(Heb 4:12). Elle s’adapte à toute circonstance, à toute personne, sans limite de temps ni de lieu. Les applications qu’on peut en tirer sont aussi variées que possible, à condition de respecter les principes d’interprétation que la Bible elle-même nous indique.On comprend pourquoi le psalmiste continue au premier vers de la strophe suivante:
Combien j’aime ta loi! tout le jour je la médite
(v. 97). Cette Bible, finie et infinie, est-ce que je l’aime? Est-ce que j’en médite les enseignements? Et si je l’ouvrais aujourd’hui un peu plus longtemps que d’habitude…
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