Quel est ce ministère de miséricorde que nous avons reçu du Saint-Esprit ? Il nous a ouvert les yeux sur les tendres grâces que Christ a envers nous. Il a implanté en nous cette assurance que le Seigneur est toujours à nos côtés, qu'Il est pour nous. Et Il nous montre à quel point Dieu est engagé à nous empêcher de tomber, à quel point Il a de la compassion pour nous et ce que nous traversons, à quel point Il est touché en ressentant nos infirmités.
En ce moment même, tu te sens peut-être trompé et mal-aimé. Le Malin voudrait te faire croire que Dieu t'a laissé te débrouiller tout seul, que tu mérites de souffrir, que tout est fini pour toi, qu'il n'y a pas d'espoir. Bien-aimé, ce sont des mensonges de l'enfer. Dieu veut plus que toute autre chose te débarrasser de cette façon pervertie de Le concevoir. Il t'aime tendrement et Il a déjà prévu le temps où Il déversera toutes ses grâces sur toi.
David a crié à fendre le cœur qu'il était dépassé par sa situation : “ Mon cœur est frappé et se dessèche comme l'herbe ; J'oublie même de manger mon pain...Je n'ai plus de sommeil, et je suis Comme l'oiseau solitaire sur un toit. Chaque jour mes ennemis m'outragent...Et je mêle des larmes à ma boisson...Mes jours sont comme l'ombre à son déclin” (Psaumes 102:4,7-9,11). Il gémissait : “Je suis dans une condition terrible, physiquement, mentalement et spirituellement.”
Pourtant, c'est ce moment précis que Dieu avait préparé pour délivrer David. Et le Seigneur a agit rapidement, avec miséricorde, aide et réconfort. David a attesté : “Tu te lèveras, tu auras pitié de Sion ; Car le temps d'avoir pitié d'elle, Le temps fixé est à son terme” (Psaumes 102:13).
Le temps fixé par Dieu pour délivrer David était son heure la plus sombre, quand il se disait : “Je ne suis plus rien.” De la même façon, aujourd'hui, Dieu a préparé un temps pour délivrer et répandre Ses faveurs sur nous. Et ce temps vient le plus souvent quand nous sommes dans le pire moment de l'épreuve. C'est le moment où nous ne luttons plus pour faire les choses par nous-mêmes. Mais nous admettons : “Seigneur, je ne peux pas y arriver. C'est un tel désastre. J'abandonne tout cela entre tes mains.”