* JESUS REVIENT *

 

 

Il (le premier fils) répondit: Je ne veux pas. Mais plus tard, pris de remords, il y alla. S’approchant du second, il dit la même chose; et celui-ci répondit: Moi j’y vais, seigneur. Et il n’y alla pas. Mt 21:29,30

Par cette parabole, le Seigneur reproche aux chefs religieux de Jérusalem d’avoir entendu la prédication de Jean-Baptiste, mais de ne pas en avoir tenu compte. Des publicains et des prostituées s’étaient repentis, comme le premier fils, tandis qu’eux ne l’avaient pas fait.

Cette parabole a une application bien concrète pour nous. Nous n’avons pas de raisons pour soupçonner le second fils d’avoir voulu tromper son père par une réponse positive. Tout le monde sait que de très nombreuses intentions bonnes et sincères restent sans suite. Comme le dit un proverbe des hommes: le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions, c’est-à-dire qu’il ne suffit pas de décider d’agir, encore faut-il passer à l’action.

Que de bonnes intentions nous avons eues et qui en sont restées au stade d’intention! Nous ne parlons pas des innombrables impulsions qui nous poussent à aller dans tous les sens, mais de ces décisions intérieures, fruits de l’amour divin, produites par le Saint Esprit et confirmées par la prière: visiter un malade, apporter de l’aide à un nécessiteux, écrire à un missionnaire ou se rendre auprès de lui pour lui apporter de l’aide. Le plus souvent, si cette bonne intention a avorté, c’est parce que nous avons attendu pour l’accomplir, parce que nous avons laissé mille choses accaparer nos pensées et dévorer notre temps.

"Aussitôt», ce mot revient sans cesse dans l’évangile selon Marc qui nous présente le Seigneur comme le parfait serviteur de Dieu. Paul agissait comme son maître: Vient-il d’être converti? Aussitôt, il prêche Jésus (Ac 9:20). Reçoit-il par une vision l’appel d’un Macédonien? Aussitôt, il cherche à y répondre (Ac 16:10).

N’est-ce pas le réflexe de celui qui aime quelqu’un de faire aussitôt ce que l’être aimé souhaite? Ne nous forgeons pas de bonnes raisons pour différer d’accomplir ce que le Seigneur nous propose de faire. Cela nous permettra d’être prêts pour répondre aussitôt à l’appel suivant de notre Sauveur et Maître.