Un aumônier des prisons (pasteurs des assemblés de DIEU en AMERIQUE relate quelques faits de son ministère parmi les condamnés à mort). Je t’ attendrai la haut pour te dire bonjour ! lui dit un détenu avant d’être exécuté.
Je m’éveillai subitement de très bonne heure le matin du 14 janvier 1964, avec le sentiment d’ une présence dans ma chambre; tandis que je cherchais à faire de la lumière, l’ Esprit de DIEU me dit clairement : j’ ai un travail pour toi dans les prisons.
N’ ayant jamais approché des prisonniers, je savais que j’ aurais à m’ appuyer sur le secours et la direction du St ESPRIT pour cela mes premières visites à la prison n’ eurent aucun succès, mais après trois semaines d’ essaies, soudain tout changea. Tandis que je donnais le message à DEATH ROW ( nom de la prison ou sont les condamnés à mort,) un condamné à mort interrompit le culte pour me demander de prier pour lui, je m’ arrêtais immédiatement et je priai ; les yeux remplis de larmes, l’ homme supplia DIEU de lui pardonner, et fit là l’ expérience glorieuse du salut.
Pendant les dix semaines qui suivirent seize condamnés à mort se donnèrent au SEIGNEUR;trois d’ entre eux reçurent le baptême du St ESPRIT; le réveil s’ étendit a un autre département de la prison, nommé le trou ou sont incarcérés les moins privilégiés ; un grand nombre trouvèrent aussi le salut: tous ces condamnés avaient désormais leur Bible, et tenaient ensemble des réunions de prière pendant des nuits entières; les plus instruits suivaient des cours bibliques par correspondance.
L’ un eux qui avait passé quatre en prison, qui devait être exécuté le 4 septembre 1964, merveilleusement conduit au salut le 26 juillet 1964 ;il avait reçue aussi le baptême du St ESPRIT, le gardien chef n’ introduit dans sa cellule; c’était à minuit qu’ il devait être exécuté; bien que ce fut que quatre heures avant sa mort, quand j’ entrais je trouvais l’ homme profondement endormi, sa Bible pressé sur sa poitrine ; je l’ éveillai et nous passâmes les trois heures qui suivirent à lire la Bible et à prier .
Le coiffeur arriva vers 11 h 30 pour lui rasez la tête l’ homme lui donna son témoignage ainsi qu’ aux gardes qui l’ accompagnaient; puis ils se retirèrent et je restais seul avec lui pendant les dix dernières minutes ;il passa ses derniers instants à prier pour moi, pour que DIEU m’ oigne de son Esprit qu’il prenne soin de moi; il ne se souciait nullement de lui même
Enfin le gardien frappa;tout devint parfaitement calme, je sentais la mort roder dans l’ air ,les gardes ouvrirent la porte, et le gardien dit avec douceur je suis désolé mais c’ est la fin, il soutint le condamné en lui prenant son bras gauche, tandis que je lui le droit, et nous descendîmes les treize marches qui séparent le temps de l’éternité; mais le condamné n’ eu pas besoin de secours il marcha avec calme vers la chaise électrique.
Quand les courroies furent solidement attachées, il dis au revoir a chacun; se tournant vers moi, il ajouta tout va bien frère, je t’ attendrai là haut pour te dire bonjour!tandis que je lisais le Psaume 23 on donna le signal; mon frère chrétien qui n’ avait servi le SEIGNEUR que quarante jours, parti pour rencontrer son DIEU; je n’ oublierai jamais cette nuit ou je vis un homme remplit de l’ Esprit de DIEU marcher calmement vers la chaise électrique, et dont le sourire était déjà gelé par la main de la mort.
Quatre mois plus tard cette cellule était occupé par un autre condamné,pour y passer les dernières heures de sa vie; c’ est en prison qu’ il devint un chrétien dynamique dont le témoignage fit écho de tout côtés; dans la nuit du 15 janvier tout ce passa de la même façon que pour le prisonnier exécuté en septembre.
Quand le gardien frappa à la porte pour nous avertir que le moment était arrivé, l’ homme bondit sur ses pieds et s’ élança vers la porte, je du courir pour le rattraper, doucement lui dis-je, réalises tu? Que tu va à la mort? Il s’ arrêta mais vous ne comprenez pas! Pensez donc plus de barreaux de fer, au travers desquels regarder, plus de nuits de journées interminables, plus d’ angoisse, plus de douleur, et de chagrin! Dans quelques instants je serais à la maison Merci mon DIEU.
Notre ami se hâta vers la chaise électrique et s’ assis sans aucune aide, il enleva ses souliers et les rangea de côté, il attacha ensuite les courroies autour des ses chevilles,de ses genoux, et de sa taille, appuyant son bras gauche sur celui de la chaise, il l’ attacha lui même avec sa main droite, la courroie.Pendant tout ce temps les gardes regardaient comme dans un rêve; jamais ils n’ avaient vu s’ attacher lui même un condamné sur la chaise électrique, puis le condamnée demanda à un garde de lui attâcher son bras droit et la tête.
Le gardien chef lui demanda si il avait encore quelque chose à dire avant l’ exécution de la sentence; oui certes il avait encore quelque chose, pendant les deux minutes suivirent de merveilleuses paroles d’ assurance et de réconfort passèrent sur ses lèves, il dit comment DIEU l’ avait sauvé et remplit du St ESPRIT, jetant d’ abord un regard sur les gardes proche de lui et sur les reporters et enfin sur le gardien en chef, il leur dit vous ne me tuer pas ; vous n’ envoyez seulement à la maison; je suis triste de vous laisser dans ce monde de péché, mais si vous vous repentez et suivez CHRIST vous pourrez me revoir dans la gloire.
En suite il se tourna vers moi et me demanda si le docteur était bien là pour prendre ses yeux, je lui répondis que oui avec un sourire, on laissa tombé sur sa tête la cagoule noire, et il s’ en alla, quelques minutes plus on détacha son corps et on l’ emporta sur une civière .
Je marchais doucement devant le corps sans vie; en passant devant le bureau du gardien chef, je remarquais qu’ il appuyais sur la table la tête dans ses mains. Des hommes emportèrent le corps; j’ avais perdu un frère chrétien,un condamné à mort qui venait de payer sa dette à la société, mais DIEU lavait accueillie et sauvé son âme. Cet homme mourut à cause de son crime, mais il laissa quelque chose de lui même pour secourir ses semblables; le don de ses yeux rendit la vue à deux aveugles, un homme de 77 ans reçue une cornée de l’ oeil et une petite fille de 11 ans l’ autre ; cette petite fille va maintenant en classe et fait des progrès.
Je revins vers le bureau du gardien, que je trouvai sanglotant , posant ma main sur sa tête je demandai à DIEU de le consoler les yeux remplie de larmes il me dit j’ espère que je ne vivrai plus assez pour voire exécuté un homme! un an après il mourut d’ une crisse cardiaque.
Deux semaines avant l’ exécution, le gouverneur avait eu un entretien avec ce condamné pour lui demandé si il était vraiment coupable du crime dont il était inculpé , le prisonnier répondit qu’ il l’ était et il ajouta qu’ il savait qu’ en certifiant cela il annulait toutes chances de voire communier sa peine de mort en prison à …vie.
Plusieurs fois le gouverneur m’ appela au téléphone et quand je rentrais à la maison à trois du matin, il m’ appela pour s’ informé des derniers moments du condamné .J e lui racontai avec quel calme il était aller à la mort; ce haut fonctionnaire ne comprenait pas comment cela était possible mais je lui assurais que seul DIEU peut donner cette assurance et retirer la crainte de la mort.
Dans quatre année et demie j’ ai vue vingt six prisonniers se donner à DIEU et recevoir le baptême du St ESPRIT . Y a t’ il une joie plus grande que d’ entendre ces hommes chanter les louanges de DIEU, témoigner, prier et verser des larmes de repentances ?.
A.I.