"JÉSUS, LE BON BERGER" ( Jean Erard )
Le voleur (le diable) ne vient que pour dérober, égorger... Et détruire !
Considérons cette œuvre maléfique : le voleur d'âme fait tout pour arriver à entraîner les hommes derrière lui dans sa damnation éternelle.
Il y a plusieurs degrés à considérer dans son action. D'abord, il va ravir, reprendre la domination de la vie d'un racheté de Jésus-Christ. C'est par la chair, le moi, que Satan va tenter d'influencer de nouveau cette vie.
Puis, il va égorger, rendre muet le chrétien. On n'entendra plus de ce dernier ni louange, ni action de grâce, ni reconnaissance, ni prière, rien ! Il est comme « égorgé », il ne peut plus s'exprimer, élever sa voix dans l'adoration. C'est une mise à mort progressive.
Enfin, c'est la destruction de la piété, de la vie chrétienne normale !
C'est la conquête de la mort sur la vie. Ce sont les décisions humaines et charnelles qui prévalent sur les spirituelles ! Que dire de l'attitude de ces chrétiens qui déclarent sans vergogne : « On ne vient plus à l'église, mais on n'a pas perdu la foi... On prie toujours le Seigneur... » ?
La vie chrétienne normale, selon l'Évangile, peut-elle se vivre hors de l'Église, en solitaire ? Non, la preuve : « Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans la prière. (Actes 2/42) ».
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