* JESUS REVIENT *

Il n'y a rien de plus courant dans notre monde que des gens fatigués. La première
fatigue, c'est celle de l'homme sans Dieu. Non seulement il est fatigué, mais il se
fatigue à chercher le bonheur en dehors de Dieu. La seule solution, c'est qu'il réponde
à l'appel de Jésus. "Venez à moi vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi
je vous donnerai du repos" (Matt. 11 v.28). 

Mais le chrétien, lui aussi, est fatigué. 

Cette fatigue provient de causes internes qui tiennent à la condition humaine dans
laquelle il se trouve encore. Elle a aussi des causes externes les circonstances et les
autres. Il y a également des fatigues coupables: nos échecs par rapport au péché. 

- Tu es fatigué, toi qui souffres dans ton corps et dans ton esprit. 
- Tu es fatiguée, maîtresse de maison avec toute la charge journalière et toi, mère de
famille avec un enfant difficile ou malade, ou infirme, auquel tu donnes toute ton
énergie. Ton mari aussi te fatigue, peut-être parce qu'il est lui-même fatigué par sa
tâche. 
- Vous les enfants, vous êtes fatigués parce que vos parents le sont ; par des échecs
scolaires, par la pression du monde eL de ses convoitises. Tu es fatigué par une
atmosphère empoisonnée dans le service où tu travailles. 
- Tu es fatigué par une mauvaise affaire, une mauvaise récolte, la perte d'une bête
dans ton élevage. 
- Tu es fatigué du célibat, des infirmités de la vieillesse ou de la solitude. 
- Tu es fatigué par une tension entre frères et soeurs dans ton église ... Moi aussi qui
écris, je suis fatigué. 

Allons nous asseoir au pied de notre Grand Maître béni, mais dès aujourd'hui, je veux
te dire que toi et moi nous avons sa sympathie, sa compréhension. Écoute: "Jésus donc
étant lassé du chemin, se tenait assis sur la fontaine" (Jean 4 v.6). 

Il est venu si près de nous, dans la condition humaine, qu'il a connu toutes nos
fatigues. "Le soir étant venu... il se lève alors un grand tourbillon de vent, et les vagues
se jetaient dans la barque, de sorte qu'elle s'emplissait déjà. Et il était, lui, à la poupe,
dormant sur un oreiller" (Marc 4 v.35-38). En pleine tempête! Combien il devait être
fatigué! Ses journées devaient être bien remplies -comme les tiennes et les miennes-
depuis le matin jusqu'au soir. Son activité était incessante et les besoins pressants et
variés. 

Écoute: "La foule s'assemble de nouveau en sorte qu'ils ne pouvaient pas même
manger leur pain" (Marc 3 v.20). Et pourtant notre Maître béni ne négligeait pas la
prière du matin (Marc 1 v.35) ni celle du soir (Matt. 14 v.23). Il y puisait sa force. 

Toi et moi, avec son secours, nous ferons bien d'imiter notre maître pour reprendre
des forces. Toutes ses journées bien remplies (et souvent de choses pénibles, de
déceptions, de souffrances) étaient dominées par cette pensée: je suis descendu du
ciel, non pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé" (Jean 6 v.38). 

Tu me diras peut-être, oui, bien sûr, son ministère parmi les hommes ... mais moi dans
mes petites besognes de chaque jour ... Crois-tu qu'il faisait moins la volonté de Dieu
pendant ces longues années obscures où il travaillait comme charpentier à Nazareth
(Marc 6 v.3)? 

Et puis, écoute ce que dit Paul "Quoi que vous fassiez, faites-le de coeur, comme pour
le Seigneur" (Col. 3 v.23; lire aussi Eph. 6 v.6-8). Quel bon « défatigant » pour toi et
pour moi que l'exemple de notre Maître!