* JESUS REVIENT *

Lorsque le Seigneur Jésus, le Fils éternel et bien-aimé de Dieu, vient sur cette terre de
violence et de corruption pour chercher et sauver ce qui était perdu, il suit un chemin
d'abaissement et de souffrance jusqu'à la mort. Il rencontre partout l'inimitié, la haine,
l'incompréhension et l'opposition Il vient dans le monde qu'il avait créé, mais celui-ci ne
le reconnaît pas. Même ses disciples qui n'ont pas compris que le Christ doit souffrir et
mourir, veulent le retenir sur le chemin de la croix. 

En Luc 9,51 nous lisons. «Or il arriva, comme les jours de son assomption (ou
élévation) s'accomplissaient, qu'il dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem ».
Il sait alors tout ce qui va arriver (Jean 18,4), mais ne fait pas marche arrière décidé à
mener à bonne fin l'oeuvre que le Père lui a confiée. 

A Gethsémané, l'horreur de la croix se présente à lui et nous lisons qu'il se prosterne
sur sa face et lutte dans la prière jusqu'à ce que sa sueur devienne comme des
grumeaux de sang tombant en terre; mais il est décidé à rester fidèle et obéissant non
seulement à la volonté de son Père, mais aussi à son propre désir: devenir le Sauveur
de ceux qui sont perdus. Il dresse sa face comme un caillou, dans une fermeté que ni
la cruauté des hommes ni l'appréhension des souffrances expiatoires qu'il va endurer
ne feront faiblir. 

Nous le voyons maintenant en face de ses juges iniques avec une détermination totale
dans son silence. Abaissé, humilié, outragé par les hommes, même par les esclaves, il
reste ferme ne cherchant jamais à sortir du chemin de l'obéissance. Soumis au supplice
du fouet romain, crucifié et exposé à la foule il n'exprime aucun murmure. Ni les
moqueries acerbes, ni les provocations dont il est l'objet à la croix n'entraînent de
réponse de sa part. Il reste ferme pour subir les trois heures ténébreuses pendant
lesquelles, «fait péché», il prend sur lui et expie nos innombrables péchés. 

Adorons, chers amis, sa parfaite fermeté dans son amour et son obéissance!