La Fête juive des Trompettes et l’Enlèvement des Chrétiens, Article de Russ Pickett, suivi d’un article de Henri Viaud-Murat
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lundi 14 et mardi 15 septembre 2015
À Paris, début le dimanche 13 à 19h51 et fin le mardi 15 à 20h53.
= fête des trompettes :on célèbre le nouvel an. Dans la tradition rabbinique, Roch Hachana est également considérée comme le jour du jugement. Elle représente alors l’inauguration de dix jours de repentir avant le jour du grand pardon accordés aux repentis le jour de Yom Kippour.
Dans la Torah, le jour de Roch Hachana est donné aux enfants d’Israël comme un appel divin. C’est une fête invitant à se repentir et à prier pour se faire pardonner de ses péchés.
1-Par Russ Pickett : La Fête juive des Trompettes et l’Enlèvement des Chrétiens
A quelle époque de l’année pourrait se produire l’Enlèvement ?
L’auteur montre comment l’Enlèvement de l’Eglise doit se produire un prochain jour de la Fête des Trompettes (Rosh Hashanah), seule Fête de l’Eternel dont les Israélites ne connaissaient ni le jour ni l’heure !
Pouvons-nous savoir quand se produira l’Enlèvement de l’Eglise ?
Depuis que notre Seigneur est mort sur la croix pour nos péchés, tous les véritables Chrétiens attendent le jour de l’Enlèvement de l’Eglise.
Dans cet article, nous vous présentons un moyen possible de savoir au moins à quelle période de l’année devrait se produire ce magnifique événement.
Chaque fois que l’on parle de l’Enlèvement, on en vient à citer un verset qui clôt immédiatement toute discussion :
« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul » (Matthieu 24 : 36).
Toutefois, il est nécessaire d’étudier d’un peu plus près ces paroles du Seigneur, pour comprendre un aspect important de la pensée et des traditions Juives. Il faut savoir en effet que l’expression : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, » est une expression idiomatique courante de l’Hébreu, pour désigner le jour de la Fête des Trompettes, appelée aujourd’hui « Rosh Hashanah, » ou premier jour de l’année civile Juive, le premier jour du septième mois de l’année religieuse.
En disant : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, » Jésus voulait faire clairement comprendre aux Juifs qui L’écoutaient qu’Il allait revenir lors d’une Fête des Trompettes, à une date future inconnue. C’est comme si quelqu’un nous disait aujourd’hui : « Je vous reverrai le jour où l’on échange traditionnellement les cadeaux. » Nous saurions aussitôt qu’il s’agit du jour de Noël.
Pouvons-nous donc nous attendre à voir notre Seigneur revenir lors d’une prochaine Fête des Trompettes ?
Les sept Fêtes de l’Eternel données au peuple Juif.
L’Eternel avait demandé à Son peuple d’observer sept fêtes solennelles :
1 – Les fêtes du printemps :
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La Pâque
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: correspond à la mort de Jésus-Christ. Jésus est mort le jour même de la Pâque Juive (premier mois, quatorzième jour du mois).
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La Fête des Pains sans Levain
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: correspond à l’ensevelissement de Jésus-Christ. Jésus fut enseveli le jour même de cette fête (premier mois, quinzième jour du mois).
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La Fête des Prémices
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: correspond à la résurrection de Jésus. Jésus ressuscité le jour même de cette fête (premier jour de la semaine suivant le sabbat de la Pâque).
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La Fête de Pentecôte
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: cinquante jours après la résurrection de Jésus. Le Saint-Esprit fut répandu le jour même de cette fête Juive (cinquante jours après la Fête des Prémices).
2 – Les fêtes de l’automne :
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La Fête des Trompettes
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: premier jour du septième mois (Tishri). C’est le Nouvel An Juif.
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Le Jour des Expiations
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(Yom Kippur) : dixième jour du septième mois.
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La Fête des Tabernacles
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: quinzième jour du septième mois.
Ces fêtes sont décrites dans Lévitique 23. Elles étaient fixées à des dates précises, et devaient aussi symboliser le plan prophétique de Dieu concernant la venue du Messie et la rédemption de l’humanité. Les quatre premières fêtes, celles du printemps, ont déjà été accomplies lors de la première venue de Jésus. Elles constituent un processus complet, commencé le jour de la Pâque, et achevé le jour de la Pentecôte.
Ces quatre fêtes du printemps sont distinctes des trois dernières fêtes de l’automne. Ces trois dernières fêtes (Rosh Hashanah, Yom Kippur et Tabernacles) forment aussi un tout, mais leur accomplissement prophétique est encore à venir, lors du retour de Jésus.
Prophétiquement, le Fête des Trompettes (Rosh Hashanah) est associée au prochain Enlèvement de l’Eglise. Le Yom Kippur trouvera son accomplissement prophétique à la fin de la Tribulation, lorsque tout Israël sera sauvé. La Fête des Tabernacles sera prophétiquement accomplie quand Dieu viendra à nouveau habiter au milieu de Son peuple, au commencement du règne millénaire de Jésus-Christ sur la terre.
La prochaine fête à voir son accomplissement prophétique sera donc la Fête des Trompettes. Pourquoi associons-nous la Fête des Trompettes à l’Enlèvement de l’Eglise ?
Les Juifs appellent encore le Rosh Hashanah le « Yom Teruah, » ou de « jour du son qui réveille. » Ensuite, nous trouvons les « jours redoutables, » qui représentent la Tribulation. Ensuite viennent le Yom Kippur et la Fête des Tabernacles. Cette succession d’événements est, en soi, un argument formidable en faveur d’un Enlèvement qui précède la Grande Tribulation.
De nombreux thèmes sont associés au Rosh Hashanah : le couronnement du Roi, la résurrection des morts, la joie du Royaume Messianique, et les noces du Messie. Un autre thème très fortement associé à ce jour est celui du « réveil. » « Teruah » peut aussi être traduit par « cri. » Ces thèmes nous rappellent ces versets de la première épître aux Thessaloniciens :
« Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thes. 4 : 15-17).
Ce passage est rempli d’expressions idiomatiques Juives, qui sont explicitement associées au Rosh Hashanah, la Fête des Trompettes. Ce passage tend donc à nous prouver que le jour de l’Enlèvement de l’Eglise et de la résurrection des morts interviendra un jour de Rosh Hashanah.
L’un des thèmes significatifs de la Fête des Trompettes est celui des noces du Messie. Examinons donc les antiques coutumes Juives associées à la cérémonie du mariage, pour constater que certaines de ces pratiques correspondent à de nombreux thèmes de cette Fête des Trompettes. Voici ce qui se pratiquait lors d’un mariage Juif (avec la correspondance lors des noces de l’Agneau) :
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La fiancée indiquait à son fiancé qu’elle acceptait de se marier avec lui en buvant une coupe de vin qu’il lui tendait. (Jésus a offert à Ses disciples une coupe de vin, lors du dernier repas). Quand nous buvons cette coupe, cela signifie que nous avons accepté de faire partie de Sa Fiancée.
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Le fiancé devait payer un certain prix aux parents de sa fiancée. (Jésus-Christ a payé de Sa vie et de Son sang le rachat de Sa Fiancée).
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Le fiancé offrait ensuite des cadeaux à sa fiancée. (Jésus a donné Son Saint-Esprit à Sa Fiancée).
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Le fiancé allait ensuite préparer une maison, pour y vivre avec son épouse après son mariage. (Jésus est parti nous préparer une place pour nous y emmener avec Lui).
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Le fiancé venait chercher sa fiancée au milieu de la nuit, accompagné par une foule d’amis et de membres de sa famille, qui criaient et sonnaient du shofar. (« Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel »).
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Après leur mariage, l’époux et l’épouse devaient passer sept jours ensemble pour consommer leur union dans la chambre nuptiale. (Le Seigneur et Son Epouse, l’Eglise, doivent passer sept ans ensemble pour consommer leur union. Pendant ce temps, ce sera la Tribulation de sept ans sur la terre).
Rappelez-vous que mille ans sont comme un jour pour le Seigneur. Le Seigneur a été absent « deux jours. » Le « troisième jour, » Il reviendra pour chercher Son Épouse.
Notez aussi que la fiancée Juive devait quitter son environnement familial habituel pour se rendre à un endroit où elle n’avait jamais été : la maison que lui avait préparée son fiancé. Dès l’arrivée du fiancé, ils se rendaient immédiatement au repas des noces, puis entraient dans la chambre nuptiale pour une période de sept jours, afin de consommer leur union.
Le Rosh Hashanah est aussi connu comme le « jour de la dissimulation. » En effet, pendant les sept années de la Tribulation, que Dieu le Père enverra sur un monde rebelle et incrédule, l’Eglise sera « dissimulée » dans la chambre nuptiale avec son Epoux. C’est encore une indication du fait que l’Enlèvement doit précéder la Tribulation.Quand les « sept jours » (ou sept années) seront terminés, nous retournerons avec Jésus sur la terre, pour célébrer avec Lui le Yom Kippur et la Fête des Tabernacles. C’est à ce moment-là que ces deux dernières fêtes trouveront leur accomplissement prophétique.Nous croyons que tous les événements de la fin des temps sont déjà divinement planifiés, et qu’ils ne se produiront pas n’importe quand. En outre, nous croyons que l’Enlèvement se produira au moment fixé par Dieu, et que ce moment nous a déjà été indiqué par le Seigneur dans Sa Parole, notamment quand on étudie la signification prophétique des Fêtes de l’Eternel.
Nous croyons que tous les véritables Chrétiens entendront le « son qui réveille, » le son du shofar, et le « cri » de l’Archange. Nous irons alors demeurer dans la présence intime de notre Seigneur, pendant que les « jours redoutables » de la Tribulation se dérouleront sur la terre.
2 – Article de Henri Viaud-Murat :
C’est en faisant une recherche sur la Fête des Trompettes que nous avons compris ce que le Seigneur Jésus avait voulu dire quand il avait dit :
« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul » (Matthieu 24 : 36).
Les Chrétiens ont été, pendant des siècles, séparés de leurs racines Juives. A cause de cela, ils ne sont plus en mesure de comprendre la signification de certaines expressions de l’Hébreu, ni de certaines coutumes Juives.
En prononçant cette phrase, Jésus, en réalité, voulait clairement dire à Ses auditeurs Juifs : « Faites attention ! Je reviendrai un jour futur de la Fête des Trompettes ! »
En effet, la Fête des Trompettes était la seule Fête de l’Eternel dont on ne pouvait connaître à l’avance ni le jour ni l’heure ! Toutes les autres fêtes commençaient en général au milieu d’un mois, ou après le commencement d’un mois. La Fête des Trompettes était la seule à commencer le premier jour d’un mois.
Les Juifs suivaient le calendrier lunaire. Chaque nouveau mois commençait immédiatement après la nouvelle lune, dès le moment où l’on commençait à apercevoir le début d’un mince croissant de lune. Chaque nouvelle lune, qui marquait le début de chaque mois, était donc un moment très important, qui était d’ailleurs fêté.
La nouvelle lune est l’opposée de la pleine lune. Douze fois par an, la lune devient « noire » et disparaît de la vue. Puis elle réapparaît, sous la forme d’un fin croissant, qui va grandissant jusqu’à la pleine lune. Puis la lune entre dans une phase décroissante, jusqu’à la nouvelle lune suivante. Au moment de la nouvelle lune, la lune est complètement invisible pour l’œil humain.
Aujourd’hui, nous avons des calendriers précis qui nous indiquent toutes les phases des changements de lune. Il n’en était pas ainsi dans l’Antiquité. Les Juifs devaient observer attentivement les phases de la lune. Car il fallait pouvoir calculer précisément les dates des Fêtes de l’Eternel.
L’une des grandes responsabilités du Sanhédrin était donc de fixer avec précision la date de chaque nouvelle lune, pour marquer le point de départ de chaque nouveau mois. Il devait informer le peuple du moment précis du début de chaque mois. Dès que la nouvelle lune était annoncée, le premier jour du nouveau mois commençait. En Hébreu, ces observances étaient toujours considérées comme des moments sacrés, des « meodim. » Ces moments appartenaient à Dieu, et personne n’avait l’autorité de les modifier. Ceux qui l’auraient fait auraient commis un grand péché. Ces moments précis étaient observés en raison de leur implication messianique.
Le septième mois, Tishri, était particulièrement important, parce que c’était le seul qui comportait une sainte convocation dès le premier jour du mois. Cela posait un problème unique en son genre. En effet, personne ne pouvait commencer à observer la Fête des Trompettes avant d’avoir entendu, de la bouche du Chef du Sanhédrin, la parole sacrée traditionnelle : « Sanctifié ! » Personne ne pouvait commencer à préparer et à observer cette fête, tant que l’on ne connaissait ni le jour ni l’heure où celle-ci pouvait être déclarée.
En effet, selon les phases de la lune, chaque mois comportait vingt-neuf ou trente jours. Le mois, nous l’avons vu, commençait à partir de la nouvelle lune. Mais celle-ci n’était pas toujours observable avec précision. Cela dépendait aussi des conditions atmosphériques. Le Sanhédrin devait donc se réunir dans la « salle des pierres polies, » et attendre la déclaration de témoins dignes de foi, qui avaient pu observer avec certitude le début de la nouvelle lune. Deux témoins de confiance étaient préposés à cet effet, et entretenus sur les fonds publics.
Si la nouvelle lune était observée au commencement du 30e jour (ce qui correspond au soir du 29e jour), le Sanhédrin déclarait alors que le mois précédent ne comporterait que 29 jours. C’était un mois dit « imparfait. » Le début du nouveau mois de Tishri était immédiatement signalé dans tout le pays, et même dans toute la diaspora, par un système de tours de guet qui allumaient des feux visibles à de longues distances dans la nuit.
Si les témoins crédibles ne s’étaient pas présentés au soir du 29e jour, c’était le jour suivant, c’est-à-dire le soir du 30e jour, qui était considéré comme le commencement du nouveau mois. Dans ce cas, le mois précédent comportait 30 jours, et était déclaré « complet. »
Les Juifs ne savaient donc jamais d’avance si la Fête des Trompettes allait commencer le 30 du mois d’Elul, ou le 1r du mois suivant, le mois de Tishri. Elle pouvait commencer l’un ou l’autre de ces deux jours. Ils ne savaient pas non plus à partir de quelle heure la Fête des Trompettes allait être annoncée. Pour cela, il fallait connaître l’heure exacte de l’apparition du premier croissant de la nouvelle lune. C’est pourquoi, même aujourd’hui, la Fête des Trompettes est une fête qui dure deux jours (en dehors d’Israël).
Dès que le jour et l’heure du début de la Fête étaient proclamés, on faisait retentir le « shofar, » pour une « sainte convocation » de tout le peuple. Cela marquait un temps de repos. La moisson devait s’arrêter (encore un signe prophétique), et le peuple se rendait au Temple pour célébrer la fête.
On comprend l’importance de la juste détermination de la Fête des Trompettes, car de cette date allait aussi dépendre la détermination exacte des deux fêtes suivantes, celle du Yom Kippur et celle de la Fête des Tabernacles, un peu plus tard dans le même mois.
Les paroles de Jésus s’appliquent donc parfaitement à la Fête des Trompettes, dont personne (sauf le Père) ne connaissait jamais ni le jour ni l’heure. Notez bien que Jésus ne parle que du jour et de l’heure de Son retour. Mais tous les premiers Chrétiens, qui étaient des Juifs convertis, savaient que le Seigneur avait laissé entendre qu’il reviendrait lors d’un jour futur de la Fête des Trompettes. Si l’on ne connaissait ni le jour ni l’heure du début de cette fête, on savait du moins qu’elle devait se produire à l’époque de la nouvelle lune de Tishri.
De même, si nous ne savons ni l’année, ni le jour ni l’heure de l’Enlèvement de l’Eglise, nous devons savoir qu’il se produira au début d’une future Fête des Trompettes, tout au moins si cette analyse est exacte, et confirmée dans les cœurs par le Saint-Esprit et la Parole de Dieu.
L’apôtre Paul savait que le jour de la résurrection serait celui du retentissement du shofar (1 Cor. 15 : 52 ; 1 Thes. 4 : 16).
Il est intéressant de savoir que, dans la tradition Juive, la résurrection des morts devait se produire le jour du Rosh Hashanah. C’est pour cela que de nombreux Juifs font graver un shofar sur leur tombe. Toujours selon la tradition Juive, le Jour du Rosh Hashanah marquait l’ouverture des portes du Ciel, pour que les justes puissent y entrer. C’est une nouvelle indication du fait que la résurrection des Chrétiens doit se produire le jour du Rosh Hashanah. Les Juifs et les Gentils convertis au Messie ressusciteront ce jour-là. Ceux qui L’auront rejeté ou méconnu devront passer par les « jours redoutables » de la Tribulation.
Zacharie dit, à propos de l’attaque de Jérusalem par toutes les nations, à la fin de la Tribulation :
« Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né » (Zacharie 12 : 10).
Ce sera le grand Yom Kippur, le dixième jour d’un septième mois, jour où tous les survivants des Juifs se repentiront et se convertiront à Jésus-Christ. Puis, peu après :
« Voici, le jour de l’Eternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L’Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ; la montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il se formera une très grande vallée : une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi… Et l’Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. En ce jour-là, il n’y aura point de lumière ; Il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l’Eternel, et qui ne sera ni jour ni nuit ; mais vers le soir la lumière paraîtra… Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14 : 1-7, 16).
L’Eternel habitera à nouveau au milieu de Son peuple, et ils fêteront ensemble la grande Fête des Tabernacles, le quinzième jour du même septième mois.
L’attente de l’Enlèvement doit être un temps de réveil et de préparation spirituelles pour l’Eglise.
Il est encore temps pour tous ceux qui se sont écartés du Seigneur ou qui se sont attiédis de revenir à Jésus et de se repentir. Le Seigneur fera encore grâce et rétablira, car Il veut que tous soient sauvés.
Nous vivons une époque solennelle, celle de la manifestation de l’Antichrist, et du retour proche de Jésus-Christ pour enlever Son Eglise et juger les rebelles. Il est urgent de choisir notre camp, qui doit être celui du Seigneur ! Ceux qui Lui appartiennent sauront entendre la voix du Saint-Esprit.
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