* JESUS REVIENT *

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La flagellation de Jésus Christ ( Plaire au Seigneur )

Des laboureurs ont labouré mon dos, ils y ont tracé leurs longs sillons. Ps 129:3
(Les principaux sacrificateurs et les scribes) se moqueront de lui, le fouetteront, cracheront sur lui et le feront mourir; et il ressuscitera le troisième jour. Mr 10:34

Les évangiles ne décrivent pas en détail la façon dont se déroulait la torture du fouet romain appelée flagellation. A cette époque, ce supplice se pratiquait publiquement pour servir d’exemple et terroriser la population. Notre Seigneur savait qu’il le subirait, car il y fait allusion dans le verset cité de Marc. Cela augmentait l’appréhension qu’il pouvait ressentir à la pensée de ce qui l’attendait. Pourtant, c’est avec une pleine résolution qu’il s’est rendu à Jérusalem où il devait souffrir et mourir.

Quelques indications nous aideront à comprendre l’atrocité de ce supplice que Jésus, le Saint de Dieu, le Créateur des mondes, a consenti à endurer. Les Romains infligeaient la flagellation pour diverses raisons: par exemple, pour arracher des aveux ou obtenir des informations (Ac 22:24). Elle pouvait aussi constituer l’exécution capitale ou être infligée comme châtiment préliminaire à ceux qui étaient condamnés à mort.

Si nous n’avions que les évangiles de Matthieu et de Luc, nous pourrions en déduire que la flagellation fut infligée à Jésus après le verdict de la sentence de crucifixion. Mais d’après l’évangile selon Jean, Pilate condamna Jésus à ne subir que le supplice du fouet avec l’arrière-pensée que les Juifs se contenteraient de cette peine moins grave que la crucifixion qu’ils réclamaient.

La flagellation romaine était barbare. La victime était d’abord dépouillée de ses vêtements, puis solidement attachée à un poteau ou à un fût bas; ainsi courbée, elle exposait son dos et ses épaules aux coups du tortionnaire. On employait un fouet à lanières de cuir ou un fouet composé de lanières avec des osselets ou des morceaux de métal. Ces fouets découpaient des sillons dans la peau et écorchaient le condamné. Ils infligeaient des meurtrissures si profondes que des lambeaux de chair étaient parfois arrachés du corps.

Outre la honte de la nudité, pensons à l’indescriptible douleur physique et à l’infamie d’être condamné au châtiment réservé aux esclaves et aux criminels. C’est par amour pour nous, pour moi, que Jésus a consenti à endurer tant de souffrances. À lui soit notre reconnaissance et notre amour!

 



09/06/2019
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