Ecclésiaste 5.2-3 |
Qui sait la portée de ses déclarations? Qui sait la portée des paroles légères qui sortent de sa bouche? Elles sont comme des plumes jetées au vent, on ne les rattrape plus. C’est une évidence, nous ne sommes maîtres que des mots que nous n’avons pas prononcés. Si nous prenons garde au gouvernail qu’est notre langue lorsque nous nous entretenons avec notre prochain, à combien plus forte raison devrions-nous aussi user de sagesse et de retenue lorsque nous nous adressons à Dieu!
Le Seigneur a dit que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Or, nous savons que la nature du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse, le défi est donc d’autant plus grand! Que ferons-nous alors? Comment notre folie ne sera-t-elle pas manifestée dès lors que nous ouvrirons notre bouche devant Dieu? Il n’y a qu’une seule solution! Pour que nos requêtes soient agréables à Dieu, il faut nécessairement que la pensée de Christ soit en nous. Rappelons-nous, c’est en Lui que le Père prend plaisir! Si nos demandes sont conformes à la pensée du Seigneur, il ne fait aucun doute que nous serons exaucés! Par conséquent, veillons à nourrir nos âmes de Sa Parole! Il faut qu’elle habite abondamment en nous au point que l’on puisse dire avec assurance: « Je suis crucifié avec Christ, et je vis, non pas maintenant moi, mais Christ vit en moi […]. »
Si le Seigneur Jésus vit dans nos cœurs par la foi, soyons-en pleinement convaincus, il n’y a plus aucune crainte à avoir: nos paroles seront sages et bien avisées!