3 Jean 11
Bien-aimé, imite non le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien, est de Dieu; mais celui qui fait le mal, n’a point vu Dieu.

 
 

Faire le bien. Tout le monde s’efforce de faire le bien. Mais que cela signifie-t-il vraiment? Comment jugeons-nous du bien et du mal? Sur quelle base nous appuyons-nous? Ces questions sont de la plus haute importance car toute notre moralité en découle.

Les hommes ont leur propre codes, leurs lois, pour différencier ce qui est bien de ce qui ne l’est pas. Chacun conviendra pourtant qu’il ne s’agit pas d’un fondement solide. Les mœurs changent au fil des époques, des modes et des revendications humaines. Ce qui était condamné et tenu pour mauvais autrefois devient normal sans que plus personne, ou presque, ne soit trouvé pour s’en émouvoir. Ceux qui osent élever leur voix sont appelés des « réactionnaires » et s’exposent, par conséquent, au mépris du plus grand nombre.

Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal nous enseignent les Écritures! Quel solennel avertissement! Afin de ne pas être trompés, il nous faut nécessairement un repère sûr, un Rocher inébranlable, qui ne craint pas les flétrissures provoquées par le temps. Seule la Parole de Dieu nous offre cette sécurité. Le témoignage qu’elle rend demeure le même d’âge en âge et de génération en génération! C’est grâce à elle que notre jugement est exercé à discerner le bien du mal.

En étudiant les Écritures, nous découvrons ce que Dieu pense de l’homme et notamment de sa capacité à bien faire. La Bible est catégorique: il ne se trouve aucun bien en lui. Devant Dieu, toute sa justice est semblable à un linge souillé! Evidemment, une telle sentence porte un coup fatal à l’orgueil humain. Non, nous ne pouvons compter sur notre propres efforts pour faire le bien; nous en sommes incapables.

Qui désire porter du fruit à la gloire du Père doit nécessairement être trouvé en Christ. En dehors de Lui, apprenons-le une fois pour toutes, nous ne pouvons rien faire. Par conséquent, un homme ne peut traiter son âme avec plus de mépris qu’en rejetant le Fils de Dieu. En dehors de Lui, pas de salut. En dehors de Lui, aucun bien possible! Ne sont-ce pas eux les méchants qui ne croient pas en Dieu et en Celui qu’Il a envoyé? Avec la grâce de notre Dieu, gardons-nous soigneusement de nous joindre à leur nombre!