* JESUS REVIENT *

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LA PÂQUE ET LA CÈNE ( Plaire au Seigneur )

Quand l'heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Il leur dit :
J'ai beaucoup désiré manger cette pâque avec vous, avant que je souffre.
Luc 22. 14, 15

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C'est le moment du repas de pâque que le Seigneur choisit pour instituer la cène. La pâque, chère à tout Juif, tourne les regards vers l'extraordinaire protection que Dieu a réservée à son peuple en l'épargnant de la dernière plaie sur le Pharaon et l'Égypte. Il n'y a pas d'autre distinction pour l'ange exterminateur que le sang de l'agneau pascal sur les deux montants et linteau d'une maison pour protéger le premier-né de chaque famille. Aucun mérite particulier n'est pris en compte. Ce qui est demandé au peuple, c'est simplement de croire dans le signe indiqué par Dieu à Moïse et de l'appliquer (Exode 12).

Dans la chambre où Jésus a rassemblé les siens pour manger la pâque, chaque disciple qui participe à ce repas devrait revivre ces moments comme si lui-même avait été épargné. Et pourtant, où sont leurs pensées? L'un d'eux, Judas, calcule ce qu'il pourra retirer de sa trahison. Les autres, qui ont vécu une semaine troublée faite d'espoir et de déception, semblent vivre un moment important, mais à leur façon, puisque peu après le repas, ils se disputent les premières places dans le royaume à venir.

Jésus seul dépasse la mémoire de cette fête juive. Comme le dit l'apôtre Paul, il est lui-même "notre pâque… qui a été sacrifiée" (1 Cor. 5. 7) pour nous délivrer définitivement du jugement de Dieu, moyennant la foi. L'apôtre Pierre, présent à ce repas, écrit dans son épître : "Vous avez été rachetés de votre vaine conduite… par le sang précieux de Christ" (1 Pi. 1. 18, 19).

Comment faire souvenir d'une telle délivrance, dans les générations chrétiennes qui suivront, sinon par un repas pris ensemble? Le pain que Jésus rompt rappelle son corps donné pour nous, la coupe qu'il distribue rappelle son sang versé pour nous.

Chez les Juifs, ces mêmes aliments, partagés lors d'un deuil, évoquaient le souvenir d'un proche qui n'était plus (Jér. 16. 7). Dans un monde qui nous distrait et qui va au-devant du jugement, le Seigneur nous invite, par ces signes concrets, à nous souvenir de son œuvre à la croix et de sa mort.



19/11/2017
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