* JESUS REVIENT *

Pendant la construction d’une ligne de chemin de fer départementale en France, le 20 septembre 1902, l’arche la plus élevée d’un viaduc a cédé brusquement. Neuf ouvriers précipités dans le vide se sont écrasés 35 mètres plus bas dans le lit de la rivière. On a pensé que la catastrophe était due à la rupture d’un corbeau (pierre qui permet de supporter les échafaudages). Cette pierre n’avait peut-être pas été choisie avec assez de soin et on n’avait pas remarqué sa faiblesse.

Tous les ouvriers étaient traumatisés par la mort de leurs compagnons. Pour la suite des travaux, on a alors pris beaucoup plus de précautions pour le choix de ces pierres. Un maçon a bien voulu reprendre l’ouvrage. Il a lavé minutieusement chaque pierre devant servir de corbeau, pour éliminer celles qui pourraient avoir la moindre imperfection.

Ce récit illustre bien l’importance, pour une construction, de s’appuyer sur une pierre de qualité, soigneusement choisie pour fournir de bons points d’appui. Il n’en est pas autrement dans le domaine spirituel. L’apôtre Pierre dit que Jésus Christ est vraiment la pierre sur laquelle notre foi peut se fonder sans risque. Imitons le maçon qui a repris l’ouvrage après la catastrophe. Examinons attentivement dans les évangiles la vie, les paroles et les actes de Jésus. Nous découvrirons la perfection de Celui qui est appelé la pierre vivante, pierre de fondement et pierre d’angle, sur qui repose toute la construction. Il est unique. Nous pouvons avec joie nous fier à lui et fonder notre vie sur lui.

Cette histoire nous montre que, comme la vie physique des maçons dépendait de la qualité d’une seule pierre, de la même façon notre vie éternelle dépend uniquement de Jésus Christ. De plus, c’est sur ce seul fondement qu’est bâtie son Église tout entière (Mt 16:16,18). Méfions-nous et rejetons les pierres qui constitueraient un mauvais fondement pour notre foi. Jésus Christ est la pierre d’angle, choisie, précieuse; et celui qui croit en elle ne sera pas confus (1Pi 2:6).