* JESUS REVIENT *

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LA PROPAGANDE PALESTINIENNE PUISE DANS L’ANTISÉMITISME CHRÉTIEN,

. Au mépris des persécutions de chrétiens qui se poursuivent dans les Territoires

 Le saviez-vous ? Jésus était un Palestinien. C’est en tout cas le message que certains se plaisent à ressasser ces temps derniers.

Quand les perfides dirigeants arabes et islamiques, tel le négationniste Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne, présentent Jésus au moment de Noël comme « un messager palestinien », cela a déjà des relents nauséabonds. Mais cela prend une tout autre dimension lorsque les dirigeants de l’Eglise le désignent comme un Palestinien !

 

Ils savent parfaitement que c’est un mensonge éhonté, et pourtant ils ne cessent de répéter ce mantra. Ce qui laisse dubitatif : qu’est-ce donc qui les pousse à agir ainsi ? Pourquoi tentent-ils par tous les moyens de nier l’indéniable judéité – selon leurs propres commentaires bibliques ! – de Jésus-Christ ?

Une seule conclusion s’impose : il s’agit là bel et bien d’antisémitisme.

 

C’est l’antisémitisme qui a nourri au cours des siècles le dogme aveugle conduisant à la persécution et au meurtre de millions de Juifs du monde entier, poursuivis sans relâche par le christianisme européen.

C’est l’antisémitisme qui est au cœur de la théologie de substitution prônant le prétendu abandon de l’alliance entre Dieu et le peuple juif en faveur des chrétiens.

C’est l’antisémitisme qui pousse les dirigeants chrétiens à gommer de l’Ancien Testament tout ce qui traite du retour du peuple juif à Sion pour promouvoir à la place le fameux document Kairos Palestine : Un document qui dépeint les Arabes palestiniens sous les traits de Jésus, persécutés, et les Israéliens comme les assassins du Christ. Cette accusation de meurtre rituel semble avoir la vie longue. Il a débarrassé le monde chrétien de la honte de l’Holocauste qui lui collait encore à la peau, et a trouvé sa nouvelle voie dans l’antisionisme.

L’histoire d’Israël revisitée

Déconstruire l’histoire de la Terre d’Israël pour réfuter la souveraineté juive est au cœur de la politique palestinienne. Ce récit a été adopté par de nombreux chrétiens qui trouvent là un prétexte moral auquel accrocher leur antisémitisme : faire passer les acteurs violents et hypocrites pour de pauvres victimes. De toute évidence, ils se plaisent à brouiller les cartes : les Israéliens et les Juifs deviennent les oppresseurs et la société palestinienne, qui fonde son pouvoir sur la haine raciale, la violence et la terreur, apparaît désormais comme une innocente victime.

Dernier exemple en date : « le Christ au point de contrôle ». Tel est le titre de la conférence qui a eu lieu à Bethléem, il y a quelques semaines, où l’on décrivait la souffrance de Jésus sous les traits d’un Palestinien à un poste de contrôle israélien. L’affiche de l’événement porte en exergue un dessin représentant un paysan arabe et une église verrouillée derrière un immense mur de béton gris. A l’appui de la version palestinienne de l’histoire revisitée, il porte le message : « Votre royaume est à venir ».

Face à une telle propagande, les Israéliens feraient bien de rappeler qu’aucun Juif n’est autorisé à vivre dans une Bethléem sous contrôle palestinien, et que sa vie serait en danger dans en ce lieu devenu si radicalement islamique que même les chrétiens ont fui la cité autrefois chrétienne. Elias Freij, le maire chrétien de la ville au moment de sa rétrocession par Israël à l’OLP d’Arafat, annonçait déjà avec raison que Bethléem serait une ville d’églises mais pas de chrétiens. Sa prophétie semble en tout point s’être réalisée.
Il serait sans doute utile de rappeler également aux participants à cet événement que les forces de sécurité israéliennes ont arrêté quatorze membres du Jihad islamique basés à Bethléem à Noël dernier. Au cours de leur perquisition, ils ont trouvé des armes et des explosifs dans les maisons des terroristes.

Au même moment, la recteur de l’église Saint James de Londres, organisait, dans son église, un événement de propagande intitulé « Bethléem mise à nu ». Dans un article du Guardian, elle déclarait soutenir une « magnifique résistance ». Que peut-il y avoir de « magnifique » dans l’explosion de l’autobus près de Tel-Aviv que ces terroristes islamiques de Bethléem ont attaqué ? Aucune église ne devrait soutenir pareille « résistance », plus connue en Israël sous le nom de terrorisme. C’est pourtant bien la campagne et la cause que des gens comme la recteur Lucy Winkett, les méthodistes britanniques, et les Chrétiens de « Christ au point de contrôle » tentent de promouvoir, tout en dissimulant la vérité sur ce qui se passe réellement ici.

Dissimulation et malhonnêteté

La réalité sur le terrain, c’est que les Israéliens sont la cible de meurtres sanglants, tout comme les chrétiens dans le monde musulman, y compris dans les zones sous contrôle palestinien. A Bethléem, ils sont persécutés et opprimés, non pas par Israël mais par les Palestiniens eux-mêmes, leaders inclus.

Avant qu’Israël ne livre Bethléem aux mains de l’OLP de Yasser Arafat en 1995, la population chrétienne de la ville était en pleine croissance. Aujourd’hui, elle ne représente plus qu’un infime 5 %. Cela peut difficilement être imputé à Israël, surtout si l’on considère que la population chrétienne dans l’Etat juif ne cesse de prospérer : depuis la création du pays en 1948, la communauté chrétienne s’est vue multipliée par dix.

« Le Christ au point de contrôle » est avant tout une campagne publicitaire pour inciter les évangélistes du monde entier à se départir de leur vision pro-israélienne. Dans l’énoncé de sa mission, le groupe affirme qu’il souhaite « créer une plate-forme de discussion sérieuse avec le sionisme chrétien ».

« Pour réussir, ils vont devoir mettre des œillères aux évangélistes naïfs et prompts à collaborer, en braquant leur regard sur les seuls postes de contrôle israéliens sources de tous les maux, tout en dissimulant le reste de la réalité alentour », écrit Mark Tooley dans le magazine Front Page. Et il a entièrement raison !
Car c’est bien dans ces œillères qu’apparaît au grand jour la malhonnêteté de ces chrétiens. C’est cet acte malhonnête qui révèle leur antisémitisme. Ils ne pèchent certes pas par ignorance. Ils agissent en toute connaissance de cause et leur mauvaise foi n’est qu’une nouvelle tentative de diffamation chrétienne tournée à l’encontre du Juif, de la nation juive cette fois-Israël.

Barry Shaw est conseiller spécial sur les questions de délégitimation au Collège académique de Netanya.

                                                                             Michèle d'Astier de la Vigerie 



11/08/2014
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