* JESUS REVIENT *

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" La punition du Seigneur " ...

 

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Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon Fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez des châtiments, c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie point ? Mais si vous êtes exempts de châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord être un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. Fortifiez donc vos mains languissantes et vos genoux affaiblis ; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse (Heb. 12 :3-13). Selon l’auteur de l’épître aux Hébreux, notre Père céleste punit chacun de Ses enfants. Si nous n’avons jamais été punis par Lui, ça indique que nous ne sommes pas Ses enfants. Nous devons donc être sensibles à Sa punition. Ceux qui se disent chrétiens, ayant pour but principal les bénédictions et le bonheur de Dieu, interprètent toute circonstance négative comme étant une attaque du diable, sans aucun but divin. Si Dieu les reprenait, ils se repentiraient et comprendraient que leur interprétation était fausse. Un bon parent punit son enfant, tout en espérant qu’il apprendrait quelque chose, grandira et sera préparé pour la vie adulte. Il en est de même pour notre Dieu. Notre Père nous punit pour que nous puissions grandir spirituellement, que nous devenions utiles à Son service et que nous soyons préparés à nous tenir devant Son trône de jugement sans rougir. Il nous punit parce qu’Il nous aime et désire que nous soyons saints. Notre bien-aimé Père céleste se préoccupe beaucoup de notre croissance spirituelle. Les écritures disent que « Celui qui a commencé cette bonne œuvre en nous la rendra parfaite pour le jour du Seigneur Jésus-Christ » (Phil 1 :6). Aucun enfant ne prend plaisir aux fessées que lui donnent ses parents, tout comme aucun chrétien ne prend plaisir à la punition de Dieu. Celle-ci n’est pas un sujet d’«allégresse», c’est « douloureux ». En fin de compte, la punition de Dieu nous rend meilleur parce qu’elle « produit des fruits paisibles de la justice ». Comment et Quand Dieu Punit-il Ses Enfants ? Tout comme un bon père, Dieu punit Ses enfants lorsqu’ils Lui désobéissent. Chaque désobéissance nous fait courir le risque d’être punis par Dieu. Le Seigneur est miséricordieux. Il donne généralement du temps pour nous repentir. Sa punition intervient souvent en cas de désobéissance avec récidive, et après plusieurs mises en garde. Comment Dieu nous punit-Il ? Comme déjà mentionné au chapitre précédent, la punition de Dieu peut venir sous forme de faiblesse, de maladie et même d’une mort précoce : C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre est mort. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde (1 Cor. 11 :30-32). Cependant, nous ne devons pas conclure hâtivement que toute maladie est le résultat de la punition de Dieu (voir le cas de Job). Si une maladie quelconque nous attaque, il est utile de procéder a une introspection personnelle pour voir si nous n’aurions pas ouvert une porte à la punition de Dieu par une quelconque désobéissance. Nous pouvons éviter la punition de Dieu si nous nous jugeons nous-mêmes – c’est-à-dire si nous reconnaissons nos péchés et nous nous en repentissions. Lorsque nous nous repentons, la maladie qui résultait de la punition de Dieu, quitte immédiatement notre corps. En parlant du jugement de Dieu, Paul dit qu’en réalité, il nous épargne d’être condamnés avec le monde. Que veut-il dire par là ? Il dit simplement que la punition de Dieu nous conduit à la repentance pour qu’à la fin du monde, nous ne soyons pas envoyés en enfer avec le monde. C’est un peu difficile pour ceux qui croient que la sainteté n’est pas obligatoire pour entrer au ciel. Mais pour ceux qui ont lu le sermon sur la montagne, ils savent que seuls ceux qui obéissent à Dieu entreront dans Son royaume (voir Mt. 7 :21) ? Dès lors, si nous persistons dans le péché et que nous ne nous repentons pas, nous courrons le risque de rater la vie éternelle. Que Dieu soit loué pour Sa punition qui conduit à la repentance et nous sauve de l’enfer ! Satan est Parfois Utilisé par Dieu pour Juger le Monde Plusieurs passages bibliques confirment que Dieu utilise parfois Satan pour juger certaines personnes. Par exemple, dans la parabole du mauvais serviteur que Matthieu 18 nous raconte, Jésus dit que le maître du mauvais serviteur « fut irrité » d’apprendre que son serviteur n’a pas pardonné a son compagnon qui lui devait quelques sous, et le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il devait (voir Mt. 18 :34). Jésus termina cette parabole par les paroles suivantes : C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur. Qui sont les bourreaux ? Il paraît tout à fait vraisemblable qu’il s’agit des démons. Dieu peut livrer l’un de Ses enfants désobéissants au diable pour le pousser à se repentir. Les difficultés et les calamités peuvent conduire quelqu’un à la repentance – comme l’enfant prodigue (voir Luc 15 :14-19). Dans l’Ancien Testament, Dieu utilisait Satan ou les mauvais esprits pour punir ou juger les coupables. Nous trouvons un exemple dans le neuvième chapitre des Juges où nous pouvons lire « Dieu envoya un esprit mauvais entrer Abimélec et les gens de Shechem » (Juges 9 :23) afin d’exécuter son jugement sur eux pour leurs mauvais actes contre les enfants de Gédéon. La Bible dit également que « le mauvais esprit envoyé par l’Eternel affligeait le roi Saul » afin de le pousser à la repentance (voir 1 Sam. 16 :14). Toutes fois, Saul refusa de se repentir. Dans ces deux exemples de l’Ancien Testament, la Bible dit que le mauvais esprit « était envoyé par Dieu ». Ceci ne veut pas dire que Dieu a quelques mauvais esprits au ciel qu’Il envoie exécuter Ses jugements. Il semble plutôt que Dieu permet simplement aux mauvais esprits de Satan d’agir sur la santé des pécheurs dans l’espoir qu’ils se repentiront, sous les coups de leurs afflictions. Autres Formes de la Punition de Dieu Nous voyons que, même dans l’Ancien Testament, Dieu châtiait Ses enfants, permettant leur souffrance, telle que la famine ou l’inimité. Au bout de temps, Ses enfants finissaient par se repentir, et voir Son secours. Lorsqu’ils refusaient de se repentir après des années d’oppression et de mise en garde, Dieu permettait aux forces étrangères de les subjuguer et de les amener en exile. Dans le Nouveau Testament, Dieu châtie Ses enfants par certaines troubles, qui viennent sûrement de l’ennemi qui les afflige. Par exemple, le premier passage que nous avons cité au début de ce chapitre (voir Heb. 12 :3-13) raconte l’histoire des chrétiens hébreux qui étaient persécutés à cause de leur foi. Toute persécution n’est pas une punition entraînée par la désobéissance. Chaque cas doit être traité séparément. Réagir Correctement à la Punition de Dieu L’avertissement que nous trouvons au début de ce chapitre, nous montre qu’il est possible de mal réagir à la punition de Dieu. Nous pouvons soit « prendre à la légère la discipline de Dieu » ou soit « être découragé lorsque Dieu nous châtie » (voir Héb. 12 :5). Si nous « prenons à la légère » la discipline de Dieu, cela veut dire que nous ne la reconnaissons pas, ou nous ignorons son avertissement. Si nous nous affaiblissons à cause de la punition de Dieu, nous risquons de ne plus Lui plaire parce que nous pensons que sa punition est trop sévère. Aucune de ces réactions n’est bonne. Nous devons reconnaître que Dieu nous aime et qu’Il nous châtie pour notre bien. Lorsque nous reconnaissons Son amour dans la punition qu’Il nous inflige, nous nous repentons et recevons Son pardon. Aussitôt que nous nous repentons, nous devons nous attendre à la levée de la punition de Dieu. Nous ne devons cependant nous attendre à être libéré des conséquences inévitables de nos péchés, bien que nous ayons reçu la miséricorde de Dieu et Son secours. Dieu répond au cœur humble et contrit (voir Es. 66 :2). La Bible promet : « Car sa colère dure un instant, mais sa grâce toute la vie. Le soir arrivent pleurs, et le matin allégresse » (Ps. 30 :6). Après que Son jugement fut tombé sur les israélites, Dieu promit : Quelques instants, je t’avais abandonnée, mais avec une grande affection, je t’accueillerai. Dans un instant de colère, je t’avais un instant dérobé ma face, mais avec un amour éternel j’aurai compassion de toi, dit ton rédempteur, l’Eternel (Es. 54 :7-8). Dieu est si bon et si miséricordieux !

                                                         MMDD



15/07/2014
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