* JESUS REVIENT *

Il est difficile pour l'homme de ne pas ajouter quelque chose à ce que Dieu a dit, et Satan, qui le sait bien, propose toutes sortes de raisonnements, soi-disant pour éclairer la toute simple Parole de Dieu mais, en fait, pour la détruire. C'est comme s'il disait: Rien que Christ? mais c'est trop simple! ajoutez donc quelque chose!

Ainsi, à Christ, les Colossiens ajoutaient la philosophie des gnostiques, les Galates la loi de Moïse, les Corinthiens la sagesse humaine. Plus tard, certains Pères de l'Eglise furent influencés par la philosophie de Platon, et au Moyen-âge les principaux théologiens voulurent amalgamer la philosophie d'Aristote à l'Evangile.

De nos jours, on associe le nom de Christ aux idées les plus insensées. Soyons donc sur nos gardes, et restons-en à la simplicité quant au Christ.

Un autre danger guette les croyants: l'intellectualisme, souvent fruit de l'orgueil de l'esprit humain, qui élabore à partir des vérités bibliques des théories accessibles seulement aux spécialistes religieux alors que la Parole de Dieu est révélée aux petits enfants (Matt. 11 v.25).
Le grand réformateur Calvin écrivait, il y a longtemps: "La Parole de Dieu ne nous a pas été donnée pour nous apprendre à babiller, pour nous rendre éloquents ou subtils, mais pour réformer nos vies".

La simplicité s'impose aussi dans notre vocabulaire. N'utilisons pas des termes élaborés si ils sont incompréhensibles pour nos interlocuteurs. Ils peuvent d'ailleurs devenir vides de sens pour nous si nous nous contentons de les rabâcher. Les apôtres employaient des mots très simples et populaires pour exprimer des pensées très élevées: comment trouver plus simple et plus profond que: "Pour moi, vivre, c'est Christ" (Phil. 1 v.21)?

Soyons simples pour prier "sans raisonnement" (1 Tim. 2 v.8), pour rendre culte "en Esprit et en vérité" (Jean 4 v.24), pour enseigner "en fuyant les discours vains et profanes et l'opposition de la connaissance faussement ainsi nommée" (1 Tim. 6 v.20).