« Arrêtez, et sachez que moi, je suis Dieu ! » Psaume 46, v. 11.
La ténacité, c’est plus que l’endurance. C’est l’endurance combinée avec la certitude absolue que ce que nous attendons va se produire.
La ténacité n’est pas seulement le fait de s’accrocher ou de se suspendre à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui peut n’être que la crainte de se laisser tomber par faiblesse.
La ténacité, c’est l’effort intense d’un soldat qui n’admet pas que son chef puisse être vaincu. Un disciple de Jésus-Christ n’est pas dominé par la crainte d’aller en enfer. Ce qu’il craint par-dessus tout c’est que son Maître ne triomphe pas, et que les grandes causes pour lesquelles il a lutté : pardon, justice, concorde, amour, ne parviennent pas à l’emporter à la fin; on dirait tellement, à voir ce qui se passe, que ce ne sont là que des feux follets ! C’est le moment de faire appel à la ténacité.
Au lieu de nous accrocher à Dieu sans rien faire pour Lui, travaillons avec résolution, avec la certitude que Dieu ne sera pas vaincu.
Si nos espérances ne sont pas encore, à l’heure qu’il est, accomplies, cela prouve qu’elles sont en train d’être purifiées. Aucun idéal conçu par l’esprit humain qui ne doive s’accomplir un jour. Un des efforts les plus difficiles que nous ayons à faire en cette vie est l’effort pour attendre que Dieu accomplisse ce que nous espérons. « Parce que tu as observé la loi de ma patience. » (Apocalypse 3, v. 10)
Oswald Chambers
Tout pour qu’Il règne