LA VRAIE JOIE 2/2 ( Moïse HAROU )
LA VRAIE JOIE
J’ose affirmer ici que Jésus fût dans le monde d’hier et d’aujourd’hui le véritable « semeur de joie ». Au commencement de son ministère, que fit-Il ? Où va-t-Il ? Il va à Cana, en Galilée. Là, au beau milieu des noces, au moment où on en avait le plus besoin, le vin cessa. Or, vous savez que le vin est depuis fort longtemps le symbole de la joie. Que fit Jésus ? Il changea l’eau en vin. Quel vin, le meilleur vin ! Le premier miracle de Jésus, changer l’eau en vin, nous indique la puissance, l’autorité et le but de son ministère.
Si nous ouvrons l’Evangile selon Luc, par exemple, nous sommes frappés de l’expression joyeuse que contient cet Evangile. D’abord, c’est le chant de Noël, le chant des anges, le chant de cette Bonne Nouvelle répandue dans le monde. Ensuite, tournant les pages de ce merveilleux Evangile, viennent les paraboles extraordinaires telles que « la brebis perdue », « le fils prodigue » et également « la drachme perdue ». Toutes ces paraboles se terminent dans un concert de joie extraordinaire, de retrouvailles et d’amour.
Lorsque nous lisons l’histoire de Zachée, n’est-il pas écrit : « Zachée reçut Jésus avec joie ? » Et dans les derniers chapitres de Luc, chapitre 24, verset 52, on lit : « Pour eux, après l’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie. » Quelle conclusion merveilleuse, quelles paroles exceptionnelles ! La joie était la part des premiers chrétiens, des disciples de Jésus. Dans les autres Evangiles, nous voyons Jésus apporter la joie par la guérison. Là, c’est un aveugle qui retrouve la vue, là-bas, c’est un lépreux qui est purifié, dans un autre passage, c’est un paralytique qui est guéri. Puis, vers la fin de son ministère terrestre, nous entendons le Sauveur dire à ses disciples : « Je vous donne ma joie... »
La joie du chrétien, c’est une joie donnée et non pas préfabriquée. C’est une joie intérieure, accompagnée de la paix du cœur et de la conscience purifiée. Plusieurs exemples nous sont donnés : Paul et Silas dans la prison chantent des louanges au Seigneur. Pourtant, ils sont là, emprisonnés, des fers aux pieds, ils sont condamnés et souffrent. Il y a dans leur corps des marques mais malgré tout, rien ne peut ôter la joie profonde de leur foi. Quand il est seul, au fond d’une prison, l’apôtre répète et écrit : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ! »
Voyons maintenant ce qu’est la joie du chrétien ? Premièrement, c’est la joie de la réconciliation avec Dieu. Elle est semblable à la joie du coupable qui s’entend gracier, à la joie du débiteur dont la dette est acquittée, à la joie du fils prodigue dans les bras de son père. Le chrétien est joyeux parce qu’il a conscience d’être aimé et pardonné. Deuxièmement, la joie du chrétien c’est la joie du don, la joie de pouvoir être un instrument entre les mains du Sauveur.
Egalement, nous pourrions dire que la joie du chrétien c’est l’assurance d’une vie victorieuse. La vie que Dieu nous appelle à vivre et nous fait vivre n’est pas une vie passagère, restreinte, incomplète mais une vie forte, abondante, impérissable. Jésus ne nous conduit pas seulement à la bataille mais à la victoire sur nous-mêmes, sur le péché, sur nos larmes, sur le monde, sur la maladie et la douleur. Jésus met dans le cœur et sur les lèvres de son peuple un chant triomphal, un avant-goût du ciel. Tout le livre des Actes des Apôtres en est le témoignage.
Revenons à cette parole de Paul : « Soyez, non seulement joyeux, mais toujours joyeux ! » Le vrai chrétien doit être joyeux parce qu’il aime et que la Parole du Seigneur est synonyme d’espérance, de paix et d’amour. Ces trois grandes vertus sont les trois bases d’une paix véritable. L’amour ne périt jamais, l’amour espère tout, voilà la source de la joie. La joie du Seigneur est à la fois une sauvegarde pour nos heures de bonheur, et une consolation pour nos heures de chagrin.
Si la joie est pour vous aujourd’hui semblable à une poignée de sable glissant entre vos mains au fur et à mesure qu’elles se serrent, Jésus, Lui seul, est capable de vous donner une joie qui demeure. .../...
Il est venu dans le monde pour prendre sur Lui nos péchés, nos échecs, nos douleurs et nos maladies. Il est venu dans le monde proclamer la victoire sur le mal, la mort et sur la tristesse. Il faut se tourner vers Lui. Lui seul, peut effacer votre passé si triste et avec Lui, vous partirez sur un chemin nouveau dans la foi et la joie.
Avec Jésus, c’est partir dans la vie en vainqueur et pour vaincre !
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