La vraie joie . ( Moïse Harou )
L’homme a besoin de joie de tous temps. Des efforts sont faits pour donner de la joie aux hommes, mais les plaisirs du monde créent des besoins factices et insatiables. Il en résulte un vide toujours plus grand. La joie est nécessaire comme le soleil l’est pour la vie; sans la joie tout dépérit.
J’aimerais vous laisser un texte, du moins une recommandation de l’apôtre Paul. Elle ressemble à ce qu’annonçaient les anges dans la nuit de la nativité. Une grande nouvelle qui est pour tout le peuple le sujet d’une grande joie. L’apôtre dit dans Philippiens, chapitre 4, verset 4. « Soyez toujours joyeux » Quel paradoxe ! « Toujours joyeux » Quel paradoxe ! Comme cela semble sonner faux dans notre monde. Pourtant, c’est la grande nouvelle de Dieu : Dieu veut nous rendre heureux, et désire que nous le soyons. Un évangile sans joie est anti-chrétien. L’humanité sans Jésus ne peut avoir la joie. Le dernier mot des hommes sans Dieu est bien celui de l’Ecclésiaste : vanité !
Il y a dans le Nouveau Testament, l’histoire d’un jeune garçon connu sous le nom de « fils prodigue ». Ce garçon a misé toute sa vie, sa jeunesse, son énergie, son enthousiasme sur le plaisir, afin d’y découvrir si possible la joie. Il n’a rien laissé au hasard non plus. Il a tout goûté, tout vu. Il a épuisé toutes les ressources humaines de la vie, tous les plaisirs. Et voici qu’il fait le bilan de ses expériences et loin d’avoir obtenu la joie tant recherchée, il se retrouve déchiré, isolé, abandonné et affamé. Un vide profond envahissait son cœur. Il avait tout dépensé pour le plaisir et il a échoué.
Dans un autre passage du Nouveau Testament, nous rencontrons un homme assez jeune qui s’approche de Jésus pour lui poser une question : « Que faut-il que je fasse pour hériter la vie éternelle ? » Et j’ai le sentiment que dans cette question, il y a une soif intense de joie. Ce garçon était un garçon de valeur sur le plan moral. Il suivait d’une façon scrupuleuse sa religion, mais lorsqu’il vient à Jésus, parle franchement et montre qu’il n’a pas obtenu ce qu’il désirait, le Fils de Dieu, rempli d’amour et de compassion pour lui, lui dira que le chemin de la joie commence par la repentance. Mais le jeune homme refusa. Il préféra vivre pour lui-même, miser son bonheur sur lui-même. Le résultat, nous dit la Bible, c’est qu’il partit tout triste...
La joie véritable est née à Bethléhem. Elle a été mise au tombeau, mais elle habite aujourd’hui dans les cœurs qui reçoivent ce salut divin. Un poète disait un jour : « L’homme heureux est celui qui sait l’être partout ! » Dieu veut vous apprendre à être heureux partout et en tout temps. En acceptant Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel, vous apprenez à prendre le temps comme il vient, assurés que vous êtes de la fidélité de Dieu.
« Toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu », affirme la Bible. D’autre part, le Seigneur nous apprend qu’un homme peut être aussi heureux dans une cabane en bois que dans un palais. N’est-il pas écrit dans la Parole de Dieu que le Seigneur est près de tous ceux qui l’invoquent ? Le monde essaie bien de stimuler les hommes par des systèmes, des inventions, des loisirs, mais jamais une joie réelle est dans leur cœur.
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