* JESUS REVIENT *

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LA VRAIE JOIE PAR WATCHMAN NEE

Extraits:

 

 

Quand nous renonçons au bonheur extérieur et aux plaisirs du monde, nous sommes enclins à croire que la Croix a mis la dernière main à l’œuvre de grâce accomplie dans notre vie.

Nous ne réalisons pas que l’annulation en nous de l’ancienne création exige une œuvre complémentaire: c’est cette Croix-là qui nous attend. …

 

Une vie de foi, c’est une vie vécue en croyant Dieu en toute circonstance. « Quand même Il me tuerait, dit Job, je croirais encore en Lui ». C’est cela, la foi. Dans la vie des chrétiens les plus avancés, il semble que cette apparente désertion de Dieu ne leur a pas été épargnée. Notre foi en Dieu pourrait-elle rester inébranlée si nous nous trouvions un jour dans semblable extrémité? Connaissez-vous cette proclamation de John Bunyan, auteur du « Voyage du pèlerin », au moment où les hommes s’apprêtaient à le pendre? « Si Dieu n’intervient pas, je ferai le saut dans l’éternité avec une foi aveugle, vienne le ciel ou l’enfer! » Quel héros de la foi! A l’heure désespérée, pouvons-nous dire, nous aussi: « Ô Dieu, quand même Tu m’abandonnerais, je persisterais à Te croire! »

Le cœur commence à douter quand tout est obscur pour lui, mais la foi tient ferme en Dieu, même en face de la mort.

Comme il y en a peu qui atteignent ce niveau! Comme notre chair s’insurge contre un régime dans lequel Dieu est notre unique compagnon de route!

Porter sa croix inspire à l’homme une répulsion instinctive, qui a compromis bien des vies spirituelles, parfois irrémédiablement.

La tendance est de se réserver quelque menu plaisir pour la satisfaction de notre cœur naturel. Si les chrétiens avaient le courage du sacrifice total, dans l’ardente fournaise de Dieu, ils avanceraient à pas de géant dans leur chemin spirituel.

Des hommes qui se mettent intégralement entre les mains de Dieu, sans aucune considération pour leurs réactions émotives, voilà le besoin criant de l’heure présente.

Il ne faudrait surtout pas donner à l’exposé qui précède un sens qu’il n’a pas. Signifierait-il que la joie n’a plus droit de cité chez nous, qu’elle va perdre sa place dans nos vies?

Mais non! « La joie par le Saint-Esprit » n’est-elle pas une des plus grandes bénédictions du Royaume de Dieu (Romains 14:17)?

Le Saint-Esprit n’a-t-Il pas la joie pour fruit (entre autres)? Mais s’il en est ainsi, comment expliquer cet apparent illogisme? Il suffit de constater qu’il y a une joie que nous perdons dans notre vie émotive, mais celle que nous gagnons dans notre vie spirituelle est l’effet d’une foi devenue pure; elle ne peut être détruite. Une foi de cette qualité déploie ses effets en nous à une profondeur inaccessible à notre vie psychique.

En devenant spirituels, nous voyons s’éteindre la vieille attraction du plaisir, et tous les anciens appâts de la félicité terrestre. Mais la paix et la joie de l’Esprit, engendrées par la foi, subsiste à toujours.

Pour marcher selon l’Esprit, le chrétien doit être aveugle au scintillement de sa vie émotive. C’est la foi qui doit inspirer tous ses mouvements. Les béquilles que sont les sensations merveilleuses dont la chair est si friande ont été mises au rebut.

Quand il obéit à l’Esprit, le croyant n’éprouve aucune crainte s’il n’a plus le concours de ses sens, ou si ses sens le contrecarrent. Mais le sentiment remplace l’intuition chaque fois que sa vie spirituelle est en baisse. Sans la foi, personne ne peut vraiment avancer.

Source: Le Sarment, n°35, mai 2003, utilisé avec permission.

http://sentinellenehemie.free.fr/watchman_nee1.htm



22/05/2016
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