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Lecture : Marc 1/22

On sait que ce qui a marqué le plus les contemporains de Jésus, c’était sa manière de parler, c’était différent de ce que ces gens avaient l’habitude d’entendre de la part des responsables religieux. Jésus n’était pas un adepte de « la langue de bois » ! Il parlait vrai et cela lui conférait une véritable autorité spirituelle. Il parlait avec l’onction du Saint Esprit, il parlait de la part de Dieu, il parlait juste.

On sait aujourd’hui les ravages que provoque « la langue de bois » dans nos sociétés. Les hommes politiques ont presque tous perdu leur crédibilité à force de parler un langage stéréotypé, « énarquien » et vide de sens pour ceux qui l’écoutent, résultat : crise de confiance !

On retrouve le même schéma destructeur avec les responsables religieux de « tous poils » ! Un jour, quelqu’un demandait à son curé : « Monsieur le curé, c’est quoi le mal ? Le mal, c’est ce qui n’est pas bien, et ce qui n’est pas bien ? c’est mal… » Affligeant !

Et puis il y a tous les spécialistes en tous genres, là encore c’est la crise de confiance, entre ceux qui nous ont dit que nous n’avions rien à craindre du nuage radioactif de Tchernobyl, et les autres qui nous ont caché le drame du sang contaminé, ou les méfaits de l’ESB… !

Et je n’oublierai pas les journalistes qui s’inscrivent eux aussi dans cette même logique destructrice. On ne peut plus les prendre au sérieux pour beaucoup d’entres eux, puisqu’ils nous présentent un aspect de la vérité, celui qui les arrange !

Le monde cherche quelqu’un qui parle vrai. Quelqu’un qui dise la vérité et je crois tout simplement que ce quelqu’un, c’est encore Jésus de Nazareth. On peut faire confiance à quelqu’un qui n’a jamais menti, n’est-ce pas ? Jésus est celui-là.

La langue de bois produit la crise de confiance, la peur, le doute, alors que la vérité mène à la foi, à la paix !

S.F