* JESUS REVIENT *

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L’Antéchrist décrypté ( Le Grand Réveil )

 

 

 

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Pour bien comprendre la période dans laquelle nous vivons, il est essentiel d’étudier de près la notion d’Antéchrist afin de savoir exactement ce que ce mot recouvre, ce qui nous permettra de la reconnaître et d’en estimer la durée.

La tradition populaire, théologique et scripturaire dépeint un personnage hors normes, summum de la perfection diabolique, et dont le règne doit précéder celui du Christ et annoncer son second avènement.

L’enjeu est de taille car si nous sommes capables d’estimer la période de l’Antéchrist, nous serons alors également capables de connaître avec plus ou moins de précision le moment du retour du Christ et par là même la date du Jugement dernier et la fin du monde.
Car les explications de l’abbé Arminjon dans son livre (très complet) « Fin du monde présent et mystères de la vie future » (1881) sur ce sujet sont très explicites : le retour du Christ marque la fin du monde présent, et débute par la résurrection universelle des morts, le Jugement dernier, suivi du règne éternel du Christ dans un nouveau ciel et une nouvelle terre : la fameuse Jérusalem céleste de l’Apocalypse, qui est tout simplement la vie au paradis, située à la fois sur terre (enfin, une nouvelle terre) et dans les cieux. Une réunion en quelque sorte du paradis terrestre et du paradis céleste.

Alors le secret de l’Antéchrist, le voici :
Cet homme qui réunit sous son nom toutes les ignominies et tout le savoir-faire diabolique ;
Cet homme dont le règne précèdera et annoncera celui du Christ ;
Cet homme que la quasi totalité des exégètes considèrent comme un personnage unique ;
Cet homme dont les actes et les pensées seront l’exact contraire de celles du Christ ;
Cet homme n’est pas un homme.
C’est l’homme.
L’homme en tant qu’être humain.

L’homme déicide qui se divinise, allant jusqu’à s’adorer lui-même.
C’est pourquoi son chiffre est le 666.
Car l’homme a été créé le 6ème jour. Or le même chiffre répété trois fois est son équivalent trinitaire, sa plénitude.
Par exemple le 7, chiffre de l’Esprit-Saint, voit sa plénitude dans le 777 ; le triple 7 exprime la divinité du Saint-Esprit.
Pareil pour le Christ : le 8 qui le désigne, exprime dans le triple 8 (888) sa divinité, ce qui est confirmé par sa valeur numérique en grec, qui correspond également à 888.
Eh bien c’est pareil pour l’homme et finalement l’explication est toute simple : le 666 exprime l’homme-dieu, ou plus exactement qui se prend pour Dieu.

Il est là le mystère de l’Antéchrist.
La plupart des langues ont un mot pour désigner l’être humain au singulier. Un singulier qui exprime une multitude.

Quand les apôtres, à commencer par saint Paul, parlent de l’Antéchrist comme d’un seul homme, ils désignent en réalité un type d’homme, un état d’esprit et une façon de se comporter adoptés par l’homme, c’est à dire les hommes.
Voilà la signification de l’Antéchrist.
Elle est simple à comprendre.
Elle s’explique très bien par le texte même de l’Apocalypse.

 

Les 3 bêtes

betesPour désigner les forces du mal, saint Jean dans l’Apocalypse utilise trois images :
Un dragon, qui a 7 têtes et 10 cornes,
Une bête qui sort de la mer, qui possède également 7 têtes et 10 cornes,
Une bête qui sort de la terre qui, elle, ressemble à un être humain.

L’explication du dragon est donnée en Apoc. 12 verset 9 : il s’agit du diable, de satan. Donc pas d’ambiguïté.

La bête qui sort de la terre a deux cornes semblables à celles d’un agneau (Apoc. 13, 11) et elle parle comme le dragon. Un peu plus loin, saint Jean l’appelle le faux prophète. Il s’agit donc ici à l’évidence d’un être humain particulier, qui ne peut être que le pape. En effet, la comparaison avec l’agneau est lourde de sens puisque l’Agneau, dans l’Apocalypse, désigne sans ambiguïté la personne du Christ, l’Agneau de Dieu. Or le chef de l’Eglise catholique est considéré depuis toujours comme le vicaire du Christ et son représentant sur terre. Celui qui est semblable à l’agneau est donc celui qui est à la place de l’agneau, donc le pape, une prophétie que la Salette confirme : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist« . Il s’agit évidemment d’un mauvais pape, puisque soumis au dragon, d’où le vocable de faux prophète dont l’affuble ensuite saint Jean.

Reste la bête de la mer. C’est elle que les exégètes appellent l’Antéchrist.
Il est dit au chapitre 17 qu’elle était, qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra, car elle a été mortellement blessée. Le même chapitre explique les différentes phases de cette bête afin de comprendre la multiplicité qu’impliquent autant de têtes et de cornes. Une multiplicité maintes fois expliquée (succession d’empires, 7 péchés capitaux…) et sur laquelle je ne développerai pas, pour aller à l’essentiel.

Cette bête qui semblait morte et qui refait surface est à mettre en parallèle avec la Cité du bien et la Cité du mal de saint Augustin.
Il y a en effet un fait absolument essentiel entre l’Ancien et le Nouveau testament, entre l’Antiquité et la période moderne : la venue sur terre du Christ.
Le Fils de Dieu va bouleverser le monde à un tel point que la planète entière compte les années depuis sa naissance.
Il va le bouleverser dans tous ses fondements puisqu’il touche à la totalité de la vie de l’homme, qu’elle soit familiale, politique, sociale ou économique.
Il y a indéniablement un AVANT et un APRES Jésus-Christ. Même le plus enragé des athées est obligé de le reconnaître.

Or justement, existait avant le Christ la Cité du mal. Celle-ci était personnifiée par Rome, capitale de l’empire qui à l’époque était le plus puissant et le plus étendu de tous.
C’est pourquoi, dès le début du christianisme, Rome va être choisie pour devenir la Cité du bien, d’où l’installation du premier pape à Rome. Saint Pierre meurt à Rome et la papauté, donc la chrétienté, demeurera située à Rome.

On vient de le dire, le christianisme a changé le monde dans tous ses fondements.
Qui aurait pu prévoir que 1900 ans après, la Cité du bien redevienne la Cité du mal ? Que cette dernière puisse renaître de ses cendres après autant de temps ?
Qui aurait pu dire que le dragon parviendrait à effacer si vite 18 siècles de chrétienté ?
Voilà pourquoi le texte nous dit que les homme sont sidérés de voir la bête mortellement blessée renaître au point d’abattre son ennemi de toujours : l’Eglise catholique.

Revenons à nos exégètes et nos théologiens : qui avait prévu un tel revirement dans le monde, y compris dans l’Eglise catholique et avec sa complicité ?
Personne, ou presque.
Ce sont pourtant pas les prophéties qui manquent pour expliquer que le mal atteindrait même l’Eglise, jusque dans ses fondements, jusqu’à son chef.

Autre point, pourtant frappant, rarement mis en exergue.
La bête de la mer et le dragon sont étrangement très proches : les deux ont 7 têtes et 10 cornes.
On peut donc en conclure que la première est fille de la seconde, elle en épouse les contours et suit fidèlement les principes de son éducation perverse.
Les eaux sur lesquelles la bête est assise, nous dit saint Jean, ce sont des peuples, des foules, des nations et des languesil s’agit donc bien d’une universalité de pensée et de comportement étendue à la terre entière.
N’est-ce pas ce à quoi nous assistons actuellement avec le mondialisme ?

Seule la bête de la terre est différente : elle semble être un homme qui fait adorer la première bête.
C’est pourquoi le Vatican a sombré dans l’humanisme, après le cataclysme que fut le dernier concile.

En quoi consiste l’humanisme ?
Mettre l’homme au centre de ses préoccupations.

En quoi est-ce contraire au christianisme ?
Tout simplement parce que ce dernier met le Christ, donc Dieu, au centre de ses préoccupations.
L’inverse.

La stratégie satanique est subtile car l’humanisme ne nie pas Dieu, il le remplace dans le cœur des hommes, il ne lui donne plus la primauté et ainsi, petit à petit, il le pousse vers la sortie.
Les droits de l’homme ont remplacé les droits de Dieu.

Les papes Vatican II ont progressivement amené les hommes à embrasser une religion de l’homme, bravant le premier commandement (tu n’adoreras qu’un seul Dieu).
Ils ont eu un comportement déicide.

Le prêtre représente le Christ lorsqu’il célèbre le saint Sacrifice de la messe.
En se tournant vers les fidèles et en adoptant une attitude qui tient plus du dialogue que de la prière, le prêtre se donne plus d’importance que le Christ et focalise l’attention et les regards, auxquels il se sent obligé de répondre. L’assemblée concentre donc son attention sur le prêtre-homme et non sur le tabernacle, et le prêtre lui aussi concentre son attention sur les fidèles et non sur le Christ.
Alors qu’avant (la messe en latin), c’était exactement le contraire : le prêtre ET les fidèles concentraient leur attention uniquement sur le Christ et le tabernacle, qui contient la Présence réelle, en une prière commune qui est un dialogue entre l’assemblée et Dieu et non entre le prêtre et l’assemblée.
En d’autres termes, la messe moderne donne plus d’importance à l’homme qu’à Dieu.
Ce changement de paradigme porte un nom, le Christ l’a appelé l’abomination de la désolation.

 

Laudato Si confirme la divinisation de l’homme

laudato-siL’aboutissement de ce principe satanique de subsidiarité est contenu dans la dernière encyclique, Laudato Si, qui vient confirmer le fait que le pape François est bel et bien la bête de la terre, le faux prophète qui conduit l’homme à s’adorer lui-même.

En effet, l’encyclique accrédite la thèse que l’homme est responsable des changements climatiques, présentés comme un réchauffement de la planète.
Deuxièmement, elle préconise comme solutions des mesures politiques, sociales ou environnementales qui sont toutes des solutions humaines.

En d’autres termes, le Vatican donne à l’homme une place tenue normalement par Dieu seul.
Dieu est le créateur du monde. Il a légué aux hommes une planète régie par des lois qu’il a lui-même définies : c’est la loi naturelle.
C’est donc Dieu qui régule et qui commande au climat.

Une position normalement catholique sur le sujet consisterait à rappeler à l’homme qu’à partir du moment où il ne respecte plus la loi naturelle, il dégrade à la fois son environnement social et naturel, déclenchant en retour des punitions et des châtiments de la part de Dieu : le dérèglement climatique.
Ce dérèglement n’est pas induit par l’homme, il est la conséquence de ses inconséquences et de sa dégénérescence.
En aucun cas l’homme ne peut influer sur le climat ou le réguler par lui-même. C’est un domaine réservé à Dieu.

Mais l’homme s’est divinisé, il se prend pour Dieu. Il a donc développé la théorie, non prouvée d’ailleurs, non seulement qu’il est responsable de ces dérèglements mais aussi qu’il peut les résoudre par lui-même. De bonne foi, un certain nombre de responsables et de scientifiques vous expliquent très sérieusement que l’on peut, et que l’on doit limiter la hausse de la température à deux degrés.
Mais qui commande au temps : l’homme ou Dieu ?
Comment l’homme peut-il avoir l’outrecuidance de considérer qu’il peut commander aussi précisément au temps, s’il n’était pas aveuglé par un orgueil démesuré ? Celui de l’homme-dieu.

Voilà les vérités qui devrait rappeler un Vatican digne de ce nom, s’il n’avait pas perdu la foi et n’était pas devenu le siège de l’Antéchrist, pour paraphraser la Salette.

Voilà pourquoi j’appelle tour à tour le pape François le faux prophète ou l’Antéchrist.
Parce que des trois bêtes, seule la bête de la terre correspond à un être humain particulier.
Puisque la règle populaire veut que l’on donne le nom d’Antéchrist à un seul homme (alors qu’il s’agit de l’homme en général), alors seul le faux prophète peut avoir droit aussi à cette appellation.

Pour conclure sur Laudato Si, un pape qui ne serait pas l’Antéchrist appellerait le monde à la conversion, mais pas à la conversion écologique.
A la conversion au Christ. Il ferait sien le cri d’alarme de saint Pie X : Tout restaurer dans le Christ !, seule solution pour résoudre nos problèmes actuels.
La conversion écologique revient à inviter les homme à la conversion luciférienne : la bête de la mer (l’homme) et le dragon sont identiques, ne l’oubliez pas. Quand l’homme se divinise et se considère au-dessus des lois divines, il s’adore lui-même et donc adore en définitive le prince de ce monde, l’ange du mal, Lucifer.

Or tout observateur avisé peut constater que l’objet de cette encyclique n’est pas la conversion au Christ.
Nulle part il n’est dit que seule une société profondément chrétienne (la Cité du bien) peut renverser la vapeur en matière de comportements humains, et donc notamment écologiques.
C’est à dire, restaurer le Dieu véritable et Trinitaire :
Dans les écoles
Les hôpitaux
Les familles
Les entreprises
Les gouvernements et les Etats
Et surtout dans le cœur de tous les hommes…

C’est à dire :
– Convertir au Christ les musulmans, les juifs, les indous, les bouddhistes etc, bref toutes les religions qui adorent des idoles et non l’unique et vrai Dieu,
– Combattre les hérésies et les déviations au sein même du christianisme, à commencer par le protestantisme et se dérivés, ces Caïns qui se disent chrétiens mais ils mentent et ne le sont pas,
– Combattre la société laïque et républicaine, profondément antichrétienne,
– Combattre les société secrètes comme la franc-maçonnerie, ennemies de Dieu et de l’Eglise,
– Combattre l’esprit du monde, pervers et dévoyé, fruit d’une société complètement déchristianisée,
Bref combattre la Cité du mal.

Avez-vous lu cela dans l’encyclique ???

Merci François.
Grâce à lui s’accomplissent les paroles de l’Apocalypse
: la bête de la terre, en accréditant la thèse que l’homme commande au climat , conduit la terre et ses habitants à adorer la première bête (Apoc. 13, 12) c’est à dire entérine la divinisation de l’homme et le conduit à s’adorer lui-même.
Officiellement.

Jérôme Bourbon, dans son dernier éditorial de Rivarol (du 25 juin), résume très bien la stratégie du Vatican ayant sombré dans l’apostasie :
« Il est vain de compter sur les intrus du Vatican pour aider à un redressement temporel ou spirituel de nos nations autrefois chrétiennes. Il s’agit pour la contre-église oecuméniste de Vatican II d’incarner ce que feu l’abbé Georges de Nantes avait naguère appelé, avec son sens de la formule, « le mouvement d’animation spirituelle de la démocratie universelle », le fameux MASDU.
Par ses discours humanitaristes, droitsdel’homistes, immigrationnistes, islamophiles (on ne compte plus les prélats conciliaires se félicitant de la construction de nouvelles mosquées en France et en Europe et participant même à la cérémonie de pose de la première pierre), judéophiles, mondialistes, son obsession de la repentance (François a encore demandé pardon dimanche aux hérétiques de la Table vaudoise, devanciers médiévaux de Martin Luther), sa participation active à la religion de la Shoah et ses actes publics d’apostasie, la secte conciliaire joue pleinement le jeu des grandes organisations internationales et concourt efficacement à la déchristianisation des masses, à la désorientation des esprits, à la perte de la foi, à la destruction des familles et à l’élimination des défenses immunitaires des Occidentaux. »

 

En quoi l’homme s’est-il divinisé ?

La fin du XIXème siècle et surtout le XXème siècle ont été le théâtre d’un changement de paradigme d’une ampleur jamais vue depuis que l’homme existe sur terre.
Il s’agit d’une autorisation spéciale donnée par Dieu à satan pour réaliser son monde, et dont la phase finale est strictement limitée à 100 ans ; nous le savons grâce au dialogue de Léon XIII.
La durée totale de l’iniquité est de 150 ans et commence en 1864 (date donnée par la Sainte Vierge à la Salette), comme les 150 jours du déluge ou les 150 psaumes.
Les derniers 100 ans débutent en 1914 par la mort du pape Pie X et la première guerre mondiale.

Cette période de 150 ans (1864 – 1914 – 2014) s’est donc achevée en 2014.
Nous vivons les prolongations, prophétisées en Daniel 12, qui ajoute « 45 jours » au temps de l’Antéchrist.
Pour les amateurs de chiffres, la période stricto sensu de l’Antéchrist n’a pas duré 42 mois mais 42 ans, et débute en 1972 lorsque, le 29 juin fête (très symbolique !) de saints Pierre et Paul, le pape Paul VI laisse échapper cette révélation prophétique : « La fumée de satan est entrée dans le temple de Dieu« .

1wtcQu’a fait l’homme en 150 ans pour se diviniser ?
Il a constitué un monde qui :
1) refuse les lois divines
2) modifie les lois divines
3) se passe du divin
4) le remplace par une nouvelle (fausse) spiritualité

Je reprends ici les idées déjà développées dans deux articles précédents, où je donnais déjà les clés pour comprendre qui est l’Antéchrist et la matrice dans laquelle il nous a enfermés.

Etudions rapidement l’évolution de l’humanité : à quelle période de l’histoire notre société ressemble-t-elle ? A aucune.
Prenons un peu de hauteur. Sur 6000 ans d’histoire connue de l’humanité, seul un petit siècle se différentie vraiment des autres : le XXème siècle.
Jusqu’au XXème siècle, l’homme a vécu à peu près de la même manière, améliorant ses conditions de vie et son organisation sociétale, enrichissant ses compétences et perfectionnant ses techniques, mais sans changement brutal de cap.
Avec l’aviation, l’automobile, la chimie, l’électronique et l’informatique, l’homme a créé en 100 ans un monde totalement nouveau, en rupture totale avec le précédent, c’est-à-dire, je le répète, avec près de 6000 ans de civilisation.
100 ans versus 6000 ; c’est peu et pourtant la différence est considérable, sans commune mesure.

Que se passe-t-il en réalité ? Pour la première fois, l’homme acquiert des compétences qui lui permettent de modifier par lui-même l’ordre naturel.
Pour la première fois, l’homme se sent l’équivalent de Dieu puisqu’il peut, lui aussi, intervenir sur l’essence même des règnes végétal, animal et humain.
Or, s’il peut modifier la création de Dieu, c’est qu’il a les mêmes capacités que lui. L’homme est donc dieu. On rejoint dans les faits l’ambition luciférienne expliquée par Mgr Gaume.
Les hommes en sont-ils tous conscients ? Non, bien sûr mais l’inspirateur de cette société, le véritable maître du jeu, Satan pour ne pas le nommer, sait très bien vers quoi il les pousse.

Sans trop rentrer dans le détail, voici quelques pistes de réflexion :

La modification du règne végétal : OGM veut dire « organisme génétiquement modifié » c’est-à-dire que l’on en a modifié l’ADN. En retirant, ajoutant ou modifiant des gênes, on créée une nouvelle race de plantes. Derrière cela, il n’y a pas que des motivations financières, écologiques ou productivistes, il y a la volonté de créer une plante humainement modifiée. D’ailleurs, ces apprentis sorciers sont si contents d’eux qu’ils veulent étendre la démarche à d’autres variétés et les multiplier sur toute la terre, remplaçant ainsi des plantes d’origine divine par des plantes d’origine humaine.

La modification du règne animal : les nombreuses expériences sur les animaux, clonages, manipulations génétiques etc., ne sont plus à démontrer. L’affaire de la vache folle aurait dû nous interpeller puisqu’à cette occasion, on a découvert que des herbivores avaient été transformés en carnivores, en les nourrissant de farines animales. Combien d’animaux, des saumons aux volailles, sont concernés ? Et les manipulations génétiques pour transformer les animaux comme bon nous semble, comme les huîtres triploïdes ?

La modification du règne humain : vous le savez bien, on en est là maintenant. Dans l’ADN humain aussi on trifouille avec délectation. Vous rappelez-vous de ce premier bébé médicament né il y a quelques années ? On avait modifié son ADN pour être sûr qu’il développe des caractéristiques propres à secourir son frère, alors qu’il suffisait de laisser faire la nature. Mais ça ce n’est que l’arbre qui cache la forêt des manipulations génétiques sur l’être humain. On commence par des vaccins, puis par des molécules de synthèse, et on finit sur le génome et le reste.
Sans compter l’intervention directe sur la vie humaine que l’on veut réguler, soit artificiellement par la contraception, soit carrément par le meurtre de l’enfant par l’avortement.
Or cette régulation humaine des naissances est totalement en opposition avec la loi naturelle.

Oui, l’homme est bel et bien parvenu à se hisser au niveau de Dieu, du moins le croit-il, à modifier par lui-même ce que Dieu a créé. Jusqu’à maintenant, il n’avait jamais pu le faire.
Non seulement il défie Dieu, mais en plus il joue à l’apprenti sorcier en défiant les lois de la nature, sans se soucier des conséquences ou sans les anticiper correctement, ce qui revient au même. Son orgueil le perdra.

 

Conclusion

Toutes les briques s’assemblent et maintenant tout devient clair :

Le dragon, satan, a réussi à devenir le maître du monde, y compris de l’Eglise catholique, à l’exception du petit reste fidèle à la foi de ses pères, qui constitue l’Eglise réelle, éclipsée par celle de l’Antéchrist.

La bête de la mer est l’Antéchrist, c’est à dire l’homme moderne, caractérisé par une mentalité, une multitude de systèmes et de fausses religions, un type de société et une période, la dernière avant le retour du Christ.

Babylone, sa création, désigne la société dans son ensemble, nouvelle Cité du mal, que l’on croyait définitivement vaincue par le Christ et son Eglise. Babylone est redevenue la cité qui couvre toute la terre car elle a terrassé en apparence son ennemie, l’Eglise, celle-ci devant connaître elle aussi sa Passion, et sembler disparaître totalement, à l’imitation de son divin époux. Il faut mourir pour renaître à la vie.

L’Eglise catholique est devenue la grande prostituée, qui s’accoquine avec les rois de la terre et embrasse leurs principes et leurs idéaux, Laudato Si en est une preuve flagrante. Les rois de la terre, qui sont les cornes de la bête n’aiment pas la grande prostituée dans le texte de l’Apocalypse. C’est normal. Elles l’ont soumise mais elles désirent profondément sa mort ; leur but ultime étant de la faire disparaître.

C’est justement le rôle du faux prophète, la bête de la terre, assis sur le trône de l’Agneau : le pape François. Celui-ci conduit l’Eglise vers une fusion accélérée avec les autres religions, après avoir détruit petit à petit la quasi totalité de ses dogmes traditionnels, grâce à l’œuvre de ses prédécesseurs depuis Vatican II.

Voici le temps des temps, la fin des fins (la Salette).
Ce temps est dépassé, le compte à rebours est enclenché, il n’y a plus ni rémission ni retour en arrière ni arrêt possible.
Mon Fils se laisse toucher a dit la Sainte Vierge à Pontmain.
La sixième trompette (déjà enclenchée) va se concrétiser très prochainement.
Le temps sera court, ce sera la dernière possibilité offerte aux hommes pour se repentir et faire pénitence.
Et puis viendra la fin.

Illustration de début : le baphomet (satan) entre ses deux créations : Babylone la grande et la religion humaniste.



04/07/2015
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