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LE DANGER DU SUCCÈS ( JOHN D. BARRY )

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2 Chroniques 26.1 à 28.27

La culture occidentale est obsédée par le succès. 
La société place les personnes qui réussissent sur un piédestal, comme si elles étaient en quelque sorte plus intelligentes ou mieux que tout le monde. Les chrétiens ne sont certainement pas à l'abri de cette tendance, comme en témoigne la progression croissante des 'célébrités-pasteurs'. 
La nécessité de réussir peut faire basculer une église lorsque le leader ou les donateurs fortunés deviennent l'autorité ultime au lieu du Christ.

L'histoire d'Ozias démontre le danger de succès. 
La plupart des rois de Juda avant Ozias, qui a été nommé roi à l'âge de 16 ans, ont échoué devant Dieu et son peuple. Ils ont atteint le succès à leurs propres yeux, mais l'histoire biblique les peint comme des hommes qui étaient spirituellement faibles et cherchaient leur propre gain au sacrifice des autres. 
Les succès obtenus par la force peuvent ressembler à la force, mais en réalité ils ne sont que faiblesse.

La distinction des grands leaders est leur capacité à s'élever aux côtés de ceux qu'ils dirigent, pas sur eux.

Au début de son règne, Ozias a montré qu'il pouvait devenir un grand chef: "Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Eternel, entièrement comme avait fait Amatsia, son père. Il s’appliqua à rechercher Dieu pendant la vie de Zacharie, qui avait l’intelligence des visions de Dieu ; et dans le temps où il rechercha l’Eternel, Dieu le fit prospérer." (2 Chroniques 26.4-5).

Ozias a progressé avec son peuple, et il était prêt à apprendre par ceux qu'il respectait. Mais c'est alors que le roi Ozias devint fière: "Mais lorsqu'il fut puissant, son cœur s’éleva pour le perdre. Il pécha contre l’Eternel, son Dieu : il entra dans le temple de l’Eternel pour brûler des parfums sur l’autel des parfums.
" (2 Chroniques 26.16).

Ozias alla jusqu'à se placer dans le rôle des prêtres ; en conséquence, Dieu l'a affligé de lèpre. 
Au lieu de suivre la volonté de Dieu comme il l'avait toujours fait, Ozias a laissé le succès - et le désir d'une autorité ultime - devenir son guide (2 Chroniques 26.16-21).

Nous ne devrions pas juger le succès selon les normes sociétales, mais sur notre soumission à la volonté de Dieu et son règne sur nos vies.

Nous devrions nous demander si nous vivons en accord avec le potentiel qui nous a été donné par Dieu et si nous utilisons les dons que Dieu nous a accordé gracieusement, pour sa gloire. 
Nous devrions être prudents par rapport à la fierté, tant en nous-mêmes que dans les autres, afin que nous puissions discerner si la confiance vient de soi ou de Dieu, comme il se doit.

De quoi vous sentez-vous fier? 
Comment pouvez-vous être mieux pour aider les autres à progresser avec vous?

 



11/06/2017
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