Le Dieu à qui j’appartiens et que je sers ( La Bonne Semence )
Ce matin, coup de tonnerre : mon chef réunit le service et annonce à ses collaborateurs interloqués qu’après plus de vingt ans dans l’entreprise, il y est venu pour la dernière fois. Son poste est supprimé. Il l’accepte et retient son émotion. Il nous souhaite bonne chance. Nous balbutions quelques mots, nous l’applaudissons debout. Il se retire humblement et dignement. Déjà son bureau est vide.
Et moi, que m’arrivera-t-il ? Mon épouse envoie un message : “N’aie aucune crainte pour ton travail. Le Dieu que tu sers te placera là où il voudra !”
Les problèmes d’emploi sont un sujet abordé plusieurs fois dans la Bible. Elle nous parle d’un administrateur renvoyé pour mauvaise gestion (Luc 16. 2). Elle décrit des ouvriers qui attendent sur la place sans rien faire, parce que personne ne les a engagés (Matthieu 20. 7). Jacob est exploité par son beau-père et travaille sans relâche : “De jour, la sécheresse me dévorait, et de nuit, la gelée ; et mon sommeil fuyait mes yeux. Ces vingt années… je t’ai servi… et tu as changé dix fois mon salaire” (Genèse 31. 40, 41).
Chrétiens, repensons à cette parole de l’apôtre : “le Dieu à qui j’appartiens, et que je sers” (Actes 27. 23). Il est notre «â€¯vrai chef » , rien ne peut nous arriver sans son autorisation. Il connaît nos besoins et ne déçoit jamais. Et s’il nous donne un travail, obéissons à nos supérieurs, “ne servant pas sous leurs yeux seulement, comme voulant plaire aux hommes, mais en simplicité de cœur, craignant le Seigneur” (Colossiens 3. 22).
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