Le grand frère (1) ( Bob Gass )
" Mon fils...tout ce qui est à moi est à toi . " Luc 15.31
Ils étaient trois personnages dans cette histoire (Lc 15. 11-32). Celui qui nous intéresse aujourd‘hui est le “grand frère.” La clé pour comprendre son comportement se trouve dans les versets 11 et 12. Quand son frère se rebelle contre l’autorité de son père et lui demande sa part de l’héritage, nous lisons que celui-ci “partagea ses biens entre ses deux fils” (v. 12). Bien que cette pratique fut peu courante, un père pouvait transmettre sa fortune avant sa mort (Gn 24. 36 et 25.5-6). Selon la culture judaïque, l’aîné recevait les deux tiers de l’héritage, tandis que le plus jeune se contentait d’un tiers. Quand son plus jeune frère décida de partir, emportant avec lui l’équivalent d’un tiers de l’héritage, lui, préféra rester avec son père afin de gérer le domaine en sa compagnie. Plus tard, nous découvrons qu’il se met en colère en apprenant le retour de son jeune frère qui a dilapidé toute sa fortune personnelle, et surtout en découvrant la fête qui lui est réservée.
Ses paroles accusatrices (v. 29 -30) révèlent l’amertume de son coeur. Il se sent spolié. Mais revenons aux faits : en tant qu’aîné il a hérité des deux tiers de la fortune de son père et se retrouve aujourd’hui le riche propriétaire d’un grand domaine. Son coeur ne va-t-il pas fondre en entendant les douces paroles de son père : “Mon enfant... tout ce que je possède est aussi à toi” (v. 31). Enfants de Dieu, est-ce possible que nous en venions à ressembler à ce “grand frère” ? Avons-nous passé des années à servir le Seigneur pour en arriver à oublier l’importance du riche héritage qui nous a été offert ? Les “bonnes oeuvres” que nous avons accomplies ont-elles acquis une telle importance dans notre vie que nous avons oublié la joie de notre salut ? Ou n’avons-nous jamais apprécié à sa juste mesure le cadeau divin ? A moins que nous ayons tout simplement oublié quel incroyable privilège nous avons d’être devenus enfants de Dieu ?
Ses paroles accusatrices (v. 29 -30) révèlent l’amertume de son coeur. Il se sent spolié. Mais revenons aux faits : en tant qu’aîné il a hérité des deux tiers de la fortune de son père et se retrouve aujourd’hui le riche propriétaire d’un grand domaine. Son coeur ne va-t-il pas fondre en entendant les douces paroles de son père : “Mon enfant... tout ce que je possède est aussi à toi” (v. 31). Enfants de Dieu, est-ce possible que nous en venions à ressembler à ce “grand frère” ? Avons-nous passé des années à servir le Seigneur pour en arriver à oublier l’importance du riche héritage qui nous a été offert ? Les “bonnes oeuvres” que nous avons accomplies ont-elles acquis une telle importance dans notre vie que nous avons oublié la joie de notre salut ? Ou n’avons-nous jamais apprécié à sa juste mesure le cadeau divin ? A moins que nous ayons tout simplement oublié quel incroyable privilège nous avons d’être devenus enfants de Dieu ?
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