« Le riche domine sur les pauvres, et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête. » (Proverbes 22.7)
Comme cela a été dit, l’argent procure une certaine ivresse, et en particulier, l’ivresse du pouvoir. Ce peut être le pouvoir d’acheter des biens matériels, mais parfois, c’est aussi le pouvoir d’acheter les gens pour en obtenir des avantages, ou les tenir à notre merci. Dernièrement, à l’occasion de l’arrestation d’un baron de la drogue au Mexique, il a été rappelé que, grâce à son argent, il avait pu s’évader de prison en achetant divers membres de l’administration pénitentiaire.
Mais l’argent peut offrir un autre pouvoir : celui de secourir, d’aider les indigents et les laissés pour compte.
Dieu n’est pas contre le fait que l’on soit riche, mais il nous invite à ne pas être dominés par la richesse : « Quand les richesses s’accroissent, n’y attachez pas votre cœur » (Psaumes 62.11). Ne vous laissez pas griser, par la puissance que procure l’argent, en dominant les autres. Si Dieu vous a fait riche, c’est pour que vous alliez à la rencontre du pauvre : « Le riche et le pauvre se rencontrent ; c’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre » (Proverbes 22.2). Qu’avec votre argent vous puissiez exercer le pouvoir d’aider et secourir ceux qui sont pauvres.
Mais quels sont les critères de la richesse et de la pauvreté ?
Cette question est capitale car tout le monde n’a pas les mêmes critères d’évaluation de la richesse. Sans entrer dans de nombreuses considérations, retenons simplement le fait que l’espérance de vie dans les pays riches est d’environ quatre-vingts ans, et qu’elle n’est que de quarante-cinq ans dans les pays pauvres. D’autre part 20 % de la population du monde possède 80 % des richesses, alors que 80 % des habitants de cette planète n’ont que 20 % des richesses. Où vous situez-vous ?
Etes-vous parmi les riches ? Entendez l’exhortation de l’apôtre Paul : « Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux… Recommande-leur de faire du bien, d’être riche en bonnes œuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide afin de saisir la vie véritable » (1 Timothée 6.17/18). Voyez également (Tite 3.14).
Vous avez le pouvoir de partager, comme le recommande l’amour du prochain : « Partage ton pain avec celui qui a faim » (Esaïe 58.7). « Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, quand tu as le pouvoir de l’accorder. Ne dis pas à ton prochain, va et reviens, demain je te donnerai, quand tu as de quoi donner» (Proverbes 3.27/28).
Un conseil pour ce jour :
Si vous en avez les moyens, avec les richesses que Dieu vous accorde, utilisez le pouvoir extraordinaire de bénir, d’aider, de secourir.
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