Le prix de la paix ! ( Paul Calzada )
"Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui" (Esaïe 53.5). Bien avant l’auteure Florence Hartmann, qui se fait le porte-parole d’une justice internationale au travers de son livre "Paix et châtiment", le prophète Esaïe, en une simple phrase, réunit ces deux mots dans le concept d’une paix étendue à tous les hommes, obtenue par le châtiment d’un seul. Celui sur qui le châtiment est tombé n’est autre que Jésus-Christ, appelé aussi "L’agneau de Dieu". Le châtiment est à mettre en relation avec la justice. La justice veut que le coupable soit châtié. Lors du procès de Nuremberg, certains coupables de crime contre l’humanité, pendant la période nazi, furent condamnés à subir diverses peines. Douze d’entre eux furent condamnés à mort. Lorsque la justice accomplit son travail, elle apporte un certain apaisement à ceux qui ont été victimes d’injustices. Cependant dans la prophétie d’Esaïe, il faut bien comprendre que la paix est accordée à ceux qui méritaient la condamnation et que le châtiment est tombé sur un innocent. Le juste a pris la place des coupables que nous sommes, il a été châtié à notre place afin que nous soyons en paix avec Dieu. La paix, avec notre propre conscience, ne provient pas de quelque œuvre juste que nous aurions pu accomplir, elle nous est accordée parce que nous prenons conscience qu’un innocent a payé pour nous. Nous avons la paix avec Dieu parce que sa justice a été satisfaite. Le péché, nos péchés, méritaient une juste condamnation, mais Christ a subi le châtiment que méritaient nos péchés, en se substituant à nous. Connaissez-vous cette paix qui est offerte à ceux qui croient que Christ s’est substitué à eux pour subir le châtiment qu’ils méritaient ? Cette paix vous est offerte. Il suffit d’accepter avec humilité, que le châtiment que vous méritiez, Christ l’a subi à votre place. Lorsqu’un traité de paix est signé entre deux nations qui ont été en guerre, la facture peut être très lourde pour le perdant. Le traité de Versailles en 1919 en est un exemple ; l’Allemagne fut privée de ses colonies, d’une partie de son territoire, et soumise à des réparations de guerre exorbitantes. La paix fut signée, mais le châtiment fut extrême ; l’Allemagne fut humiliée ! De même notre paix repose sur un châtiment extrême. Le prix de notre paix est fort élevé ! Christ a perdu sa vie, il fut humilié jusqu’à mourir comme un vil malfaiteur. Si nous pouvons être en paix avec notre conscience et avec Dieu, c’est parce que Christ a payé par son sacrifice le prix de notre paix.
Une réflexion en ce jour : Souvenez-vous quel châtiment extrême a accepté Christ, pour que vous soyez réconciliés avec Dieu.
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