* JESUS REVIENT *

Plusieurs récits de la Genèse montrent que dans les pays arides, comme en Orient, l’on plantait sa tente près d’un point d’eau: une source, un ruisseau ou un puits qu’il avait fallu creuser. On construisait aussi des citernes pour recueillir l’eau. La famille qui possédait un puits était favorisée pour deux raisons: l’approvisionnement en eau était à sa porte et l’eau était moins polluée que l’eau d’une citerne ou d’un ruisseau.

Aujourd’hui, plus que jamais, l’eau est un problème vital pour beaucoup de nations. La proximité de l’eau ou au moins un accès facile est primordial; aussi prononce-t-on souvent cette maxime de sagesse, avant la construction d’une ferme: «Chercher le puits avant l’abri».

Imaginons un homme qui veut développer une activité agricole. Il cherche un terrain (au besoin il défriche la surface nécessaire); il se met au travail et construit les bâtiments d’habitation et ceux nécessaires aux animaux qu’il souhaite élever, ainsi que ceux pour le stockage des grains. Mais, après des mois de labeur, alors que tout est terminé, il songe que, pour abreuver son bétail et irriguer ses champs, il ne possède pas de puits. Il cherche dans les environs, mais l’eau est loin. Cet homme n’a pas compris la valeur du dicton: «Chercher le puits avant l’abri». C’est un insensé!

Cette attitude est celle de beaucoup de nos contemporains: on recherche en premier lieu ses aises, son confort, et on bâtit un monde à la recherche du plaisir immédiat. Mais l’on n’a pas de puits, pas de véritable source de rafraîchissement pour l’âme; la source du bonheur, on ne la connaît pas réellement. La vie est misérable dans un «abri», même splendide, si l’on n’a pas de «puits».

Le chrétien a son «puits», car il connaît Jésus comme la source. Ce point d’eau vital pour un agriculteur, Jésus l’est devenu pour le chrétien: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive (Jn 7:37). Paul nous dit aussi: Pour moi, vivre c’est Christ (Php 1:21). Ainsi le «puits» est toujours disponible, encore faut-il venir y puiser!

Alors, indiquons «notre point d’eau» à ceux qui n’en ont pas!