"Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !" Jean 1.29
Donnant une grande réception dans son château de Dresde, le Prince Électeur de Saxe voulait offrir à ses invités un divertissement de qualité : un récital du plus illustre musicien de l’époque.
"Voici l’Agneau de Dieu qui vient expier les péchés des coupables."
Avec naturel et sans se laisser intimider par l’apparat du château, le musicien s’assied devant le clavecin. Le prince, d’un signe discret, donne un signal. Grand silence ! On attend une mélodie joyeuse, peut-être un air de danse.
Lentement, solennellement, un cantique retentit : "Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ." Un coup de tonnerre n’aurait pas davantage secoué l’auditoire.
Le prince, ému, et ses invités recueillis sont très attentifs. Les accords remuent les cœurs. "Voici l’Agneau de Dieu qui vient expier les péchés des coupables."
Le récital est terminé. Le compositeur baisse les yeux et garde le silence. Le prince saisit les deux mains de Jean-Sébastien Bach –car c’était lui– et glisse son anneau à l’un de ses doigts. Bach s’incline avec respect et dit : "Excellence, puissiez-vous ne jamais oublier le thème de ce récital. C’est le seul remerciement auquel je puisse prétendre."
1 Pierre 1.18-19 : "Vous avez été rachetés… Par le sang précieux de Christ comme d’un agneau sans défaut et sans tache."
Un engagement pour aujourd'hui
Merci Seigneur de m'avoir racheté et donné une nouvelle vie avec toi. Je veux garder tous les jours cette reconnaissance dans mon cœur et témoigner aux autres de ce que tu as fait pour chaque homme. Amen.