Lecture : 2 Samuel 6/1 à 11
L’arche de l’alliance avait été prise en butin par les Philistins. Mais les ravages que sa présence occasionnait les avaient poussés à la renvoyer en Israël sur un char neuf, et durant de longues années, pendant le règne de Saül, elle était restée à Kirjath Jearim, dans la maison d’Abinadab (1 Samuel 6/1 à 7/1). Les choses saintes du Tabernacle – dont l’arche – devaient être portées sur les épaules. Le reste du matériel devait être transporté sur des chars (Nombres 7/6 à 9). Or David va commettre une faute en imitant les Philistins et en faisant mettre l’arche sur un char neuf.
Les limites de cette « modernisation » vont bien vite se révéler en terrain accidenté : l’arche risque de tomber, et Uzza, malgré ses bonnes intentions, sera la victime d’un enchainement de circonstances qui ne sont que le résultat de la désobéissance de David.
Cela nous semble-t-il, comme à David, injuste ?
Mais imaginons aujourd'hui le transport d’un appareil dangereux, chargé d’électricité à haute tension. Le toucher, pour quelque raison que ce soit, entrainerait d’aussi dramatiques conséquences, quelle que puisse être par ailleurs la nature de l’intention !
Gardons-nous de « moderniser » la Parole de Dieu, en nous laissant influencer par la manière de penser d’un monde perdu dans le péché. Ceux qui l’ont fait ont entrainé de nombreuses âmes dans la mort spirituelle. Ne soyons pas de ceux-là !
Jean-Claude GUILLAUME †