J’aimerais vous parler du salut de votre âme. Ce sujet est si important pour votre vie présente et votre vie à venir, dans l’au-delà, qu’il mérite toute votre attention. Jésus a dit :
« Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? Ou que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16/26)
Le message de l’Évangile est à la portée de tous. Une fois compris et accepté, il produit en chaque personne une heureuse transformation de sa vie. Le changement qui s’opère est tel que tous ceux qui en font
l’expérience ne manquent pas de dire :
« C’est dommage que je ne l’aie pas su plus tôt. »
Le salut de l’âme est la vérité principale de la Bible. Dieu a fait connaître à l’homme ce qu’Il a accompli par amour, pour le sauver. Il a révélé à l’homme ce qu’il doit faire pour s’approprier ce salut qui lui est offert en Jésus-Christ. Tout cela est indiqué dans la Bible qui est
la Parole de Dieu.
Si vous n’avez pas encore lu les Évangiles, je vous conseille vivement de vous procurer un exemplaire du Nouveau Testament. Vous pourrez examiner dans l’Écriture ce qui est écrit en vue du salut de l’homme.
Permettez-moi de vous raconter le fait suivant : « Au secours ! Un enfant se noie ! » Des femmes, lavant leur linge au bord du canal, viennent de voir tomber à l’eau un garçon d’une dizaine d’années. Elles appellent à l’aide. Près de là, mon père peint les grilles d’un bâtiment des ponts et chaussées. Il accourt, il voit une main hors de l’eau cherchant un appui. Il n’hésite pas un instant,c’est un excellent nageur. Il ne prend même pas le temps d’enlever sa veste. Il se jette à l’eau. De toutes ses forces, il avance avec rapidité vers l’enfant pour l’arracher à la mort. Il parvient juste à temps pour saisir sa main et le ramener sur la berge. Tout tremblant, le garçon se remet peu à peu de son angoisse et se jette au cou de mon père, le serre fort et l’embrasse pour lui témoigner sa reconnaissance.
Cet acte de sauvetage illustre le salut de notre âme. Par nos fautes, nous sommes en état de perdition, nous essayons de nous accrocher à quelque chose, et nous ne trouvons rien qui puisse nous sortir de notre condition. L’homme ne peut se sauver lui-même. Il n’y a personne d’autre que Jésus-Christ qui puisse le sauver, comme le dit l’apôtre Pierre :
« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4/12)
Le salut de l’âme est cependant plus qu’un sauvetage, c’est à la fois la délivrance d’une situation de perdition sans issue, une libération intérieure par l’apport d’un pardon total, la communication d’une joie sereine de force divine pour vivre une vie nouvelle appuyée sur une espérance sûre d’une vie glorieuse dans l’au-delà.
Je voudrais aussi illustrer ce salut par le récit : « Où suis-je ? Je ne trouve plus mon chemin. » C’est le cri d’angoisse d’un voyageur égaré dans une immense forêt. Il erre depuis des heures, et la nuit vient de la surprendre. Tout est noir autour de lui. Il cherche en vain un sentier qui pourrait le mener hors de ce labyrinthe. Il est semblable à ces personnes qui, dans les fêtes foraines, s’amusent dans le jeu des glaces à chercher la porte de sortie. Mais ici, ce n’est pas un jeu. Ses yeux s’efforcent de percer l’inconnu des ténèbres qui l’environnent. Transi de froid, accablé de fatigue, tremblant de frayeur, il avance péniblement en tâtonnant.
L’angoisse l’étreint et le désespoir commence à miner son courage.
Quand, tout à coup, apparaît dans le lointain, une petite lumière à peine perceptible. « Sauvé, je suis sauvé ! » A la vue de ce point de lumière, la poitrine du voyageur se gonfle d’espoir. Pourtant, il est toujours dans la forêt dont les limites
semblent sans fin.
Une transformation s’est opérée immédiatement en lui. La paix a remplacé la crainte. La joie a chassé la détresse. Devenu léger et heureux, il a l’impression d’être déjà hors de la forêt et se sait délivré de son
état de perdition.
La lumière est très éloignée, et cependant, la distance ne lui semble n’être seulement que de quelques mètres. Il poursuit sa marche, les yeux rivés sur cette lumière. Il se hâte à travers les sentiers étroits et
tortueux afin d’atteindre le but.
Qu’importe les ronces et les épines, la marche le rend joyeux. Devant lui, apparaît la chaumière éclairée. Il frappe à la porte, sur le seuil se présente un ami qui l’invite à entrer. A cet instant précis, le salut en espérance produit par la confiance dans cette lumière devient une réalité parfaite à l’intérieur de sa maison.
Ainsi en est-il du salut de l’âme. Tel un voyageur égaré, l’homme est perdu dans ce monde de ténèbres. Il cherche à sortir de la nuit qui l’environne. Il ne trouve pas l’issue. C’est peut-être votre cas. C’est alors que, conscient de son état de perdition, il entend l’Évangile de la grâce divine, comme vous l’entendez maintenant. Il découvre par cette « Bonne Nouvelle » que Jésus est son Sauveur, semblable à une lumière qui jaillit dans l’obscurité de son cœur, c’est la joie du salut.
A partir de ce moment, il devient disciple du Christ, il le suit dans son acte qui conduit à la vie. Le pardon qu’il reçoit du Christ éloigne de son cœur toute crainte de condamnation. Les ténèbres de sa vie passée cèdent la place à une vie nouvelle en Christ, pleine d’espérance. Les yeux fixés sur le Christ, son Sauveur, il avance, par la foi, vers le glorieux épanouissement final de ce merveilleux salut et l’entrée dans le Ciel même sera la réalisation parfaite de ce salut.
Le salut, tel que l’Évangile le présente et le définit, s’obtient, dès ici-bas, par la foi en Jésus-Christ.
Le salut débute par l’entrée dans la vie spirituelle. Puis, viendra le jour où notre âme verra Jésus et sera avec Lui, dans le Ciel même, comme le disent les apôtres. L’entrée dans la vie céleste sera le salut à son arrivée, à sa destination finale. Ce salut peut aussi être votre expérience, si vous croyez en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui est mort pour vous sur la croix du Calvaire. Le salut de notre âme ne
s’obtient pas par nos mérites.
La Bible nous dit que ce salut est offert en Jésus. Il a sa source dans la grâce. Cette vérité biblique est mentionnée dans l’Épitre aux Éphésiens 2/8 :
« C’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. »
Le salut est une grâce.
Un grâce ne se mérite pas, ou alors, ce n’est pas une grâce. Si quelqu’un vous offre un cadeau, vous ne lui demandez pas combien vous
lui devez ? Vous risqueriez d’offenser le donateur.
De même, nous n’avons pas à essayer de gagner notre salut par nos œuvres, par nos propres efforts par nos offrandes faites à l’Église, ou même par nos actes religieux ou nos prières. C’est offenser Dieu de
vouloir payer son salut.
C’est considérer l’œuvre de Jésus-Christ accomplie au Calvaire comme insuffisante. La grâce de Dieu supprime la punition du pécheur puisque le Fils unique de Dieu a subi cette peine à sa place.
La grâce efface le fait qui en est la cause. Dieu dit :
« Je ne me souviendrai plus de leurs péchés et de leurs iniquités ! » (Hébreux 8/12)
Alors, ayons confiance, ayons confiance en Jésus-Christ.
Une question a été posée aux apôtres par le geôlier de Philippes :
« Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »
et la réponse a été simple, claire :
« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé. » (Actes 16/31)
La foi est l’acte de confiance dans le sacrifice que le Christ a accompli au Calvaire sur la Croix. La foi en Christ n’est pas seulement une croyance en sa venue sur terre, une adhésion avec son intelligence aux vérités qu’Il a enseignées, c’est plus que cela, c’est la confiance dans Sa personne, l’engagement à Le suivre, l’acceptation de Sa seigneurie sur nous. Tout ce qu’Il nous demande, c’est de nous repentir de nos péchés et de mettre notre foi en Son sacrifice accompli au Calvaire. Et ainsi, nous serons sauvés pour l’Éternité.