Le Seigneur tarde ( Paul Calzada )
« Ils disent : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. » (2 Pierre 3.4)
Comme nous l’avons vu, les premiers disciples attendaient le retour de Jésus de leur vivant. Ils avaient de bonnes raisons pour cela. En effet, Jésus avait donné quelques paroles qui pouvaient le laisser croire. Par exemple lorsqu’il nous est rapporté l’échange qui a eu lieu entre Pierre et Jésus au sujet de Jean : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Là-dessus le bruit courut…que ce disciple ne mourrait point » (Jean 21.22/23).
Jésus avait dit également : « Cette génération ne passera point que tout cela n’arrive » (Matthieu 24.34).
Il est évident qu’il faut comprendre ce à quoi Jésus faisait allusion, et de quelle génération il parlait. Si cette compréhension fait défaut, on peut se fourvoyer. C’est à cause de cela que plusieurs disciples croyaient que le Seigneur tardait dans l’accomplissement de sa promesse (2 Pierre 3.9). Certains même se moquaient des croyants qui vivaient dans l’espérance de son avènement (2 Pierre 3.3/4). Pourtant le Seigneur avait annoncé qu’il tarderait, et que tous les croyants s’assoupiraient : « Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent… » (Matthieu 25.5). Dans la parabole des talents, il précise : « longtemps après… » (Matthieu 25.19).
Alors pourquoi tarde-t-il ?
Pierre nous donne quelques réponses : « Devant le Seigneur, un jour est comme mille ans… » A la mesure de l’éternité, le temps ne compte
pas.
D’autre part, Pierre ajoute : « Le Seigneur use de patience…ne voulant qu’aucun périsse…La patience du Seigneur est votre salut » (2 Pierre
3.8/9-15).
Dieu, qui est hors du temps, désire le salut d’un plus grand nombre.
Notre responsabilité est de ne pas oublier qu’il vient, et donc de nous tenir prêts : « C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas »
(Matthieu 24.44).
Nous sommes invités à nous tenir prêts, à garder jour après jour la pensée de sa venue, à nous exhorter les uns les autres, à ne pas nous assoupir, à vivre ce jour comme si c’était celui de son retour… (Hébreux 10.24/39). Dans ce passage, l’auteur de l’épître précise : « Encore un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas » (verset 37).
Un conseil pour ce jour :
Ayez la même ferveur d’attente joyeuse qu’avaient les premiers croyants. Le jour est plus près de nous que lorsque nous avons cru (Romains 13.11).
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